À la tête de LuxGovSat, Patrick Biewer a enregistré neuf premiers mois de fonctionnement normal très satisfaisants. (Photo: Mike Zenari/Archives)

À la tête de LuxGovSat, Patrick Biewer a enregistré neuf premiers mois de fonctionnement normal très satisfaisants. (Photo: Mike Zenari/Archives)

Bonne nouvelle: LuxGovSat a réalisé un chiffre d’affaires de 17,5 millions d’euros l’an dernier. Pas encore suffisant pour être bénéficiaire.

LuxGovSat se rapproche de son «break even». Avec 17,5 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2018, la joint-venture à 50-50 entre l’État et la Société européenne des satellites montre tout doucement la pertinence du projet lancé par le ministre de l’Économie, Étienne Schneider, fin février 2015.

Le satellite d’Orbital ATK, depuis Cap Canaveral, en présence du et de , ainsi que des deux têtes de l’exécutif, et , a commencé à fonctionner en mars, et le résultat est à mettre dans le contexte d’une année de neuf mois pleinement opérationnels.

Le satellite GovSat-1 offre de la connectivité pour des services gouvernementaux, de défense ou de sécurité civile, sur la bande X, avec un haut niveau de cryptage.

Lancé grâce à 50 millions d’euros de chacun des deux partenaires, plus un crédit de 125 millions d’euros par un consortium bancaire, LuxGovSat a terminé l’année avec un déficit de 4,8 millions d’euros, qui s’ajoutent aux 12,6 millions d’euros des années précédentes.

De neuf personnes, l’effectif basé à Betzdorf est passé à 15 équivalents temps plein.

Début avril, Gilles Feith, l’ex-directeur du Centre des technologies de l’information de l’État et CIO of the Year 2017, devenu directeur de cabinet du ministre de la Défense, a rejoint le conseil d’administration à la place de Patrick Heck.