Le coup est aussi rude que l’endroit est symbolique: au 59 boulevard Royal, un des plus emblématiques incubateurs du pays, le Lux Future Lab, fermera ses portes au 1er janvier.
«Voire au 31 janvier si certaines start-up ont du mal à trouver un nouvel incubateur», explique le directeur de la structure, Olivier Selis, head of innovation de la banque. «Nous ne mettons personne dehors! Nous avons même appelé un certain nombre d’infrastructures pour vérifier que nos start-up pourraient être accueillies ailleurs.»
Lancée en 2012 par BGL BNP Paribas, la structure poussée par , a décidé de mettre fin à sa partie «incubation». «Quand nous avons commencé, il n’y avait pas beaucoup d’offres mais aujourd’hui, le marché est assez riche», explique encore M. Selis, qui indique accompagner ces jeunes entrepreneurs dans ces démarches.
Elle héberge pour l’instant une petite trentaine de start-up, dont beaucoup ont su tirer leur épingle du jeu. À l’instar de Food4All, , de LuxAI, de Tetrao ou de Petit Bambou, pour ne citer que les plus connues. Sans parler des Trendiction, JobToday ou Mangopay. Aucune d’entre elles n’a souhaité réagir pour l’instant, dans l’attente de la notification officielle de la fermeture.
La banque continuera à soutenir l’innovation, elle est partenaire de la Lhoft depuis 2017 et accompagne 160 start-up dans leur développement, assure M. Selis.
Cette annonce intervient , qui était à la tête de BGL BNP Paribas, et , mais la décision était déjà en discussions depuis quelques semaines.
Le bâtiment devrait être rénové et restera dans le giron de la banque.