Une page se tourne chez Luxfactory, créée en 1995. Depuis , en novembre 2020, son épouse avait préservé dans la discrétion le business model et les clients de cette entreprise de conseil à l’innovation et d’accompagnement IT.
Aujourd’hui, Luxfactory a été rachetée par Duterrag Investissements pour environ 600.000 euros. Diplômé de l’École nationale d’ingénieurs de Saint-Étienne, Christophe Tribouillard, 53 ans, a été nommé CEO des deux entreprises.
Après avoir passé près de 14 ans comme directeur opérationnel dans l’industrie, il a basculé dans l’IT en 2005 et n’a cessé d’occuper des postes de direction où les compétences mixtes opérationnelles et IT étaient primordiales pour guider la stratégie des clients.
Positionnée comme partenaire de l’innovation via sa certification Fit4Digital obtenue auprès du gouvernement, Luxfactory qui avait pris en charge le déplacement d’une délégation luxembourgeoise au Consumer Electronic Show de Las Vegas, restera focalisée sur l’IT et devrait élargir son offre, du support à la mise en œuvre de solutions digitales, l’intégration de solutions liées aux services et les supports managés pour l’infrastructure hébergée et le cloud.
Nous ne souhaitons pas faire des projets ‘spot’, puis laisser le client seul.
«Il est primordial pour nous d’accompagner nos clients de bout en bout (diagnostic, mise en œuvre et support) sur le long terme. Nous ne souhaitons pas faire des projets ‘spot’, puis laisser le client seul», fait savoir le nouveau CEO. «Les PME et ETI n’ont pas toujours le temps, la culture, ni la connaissance suffisante pour s’assurer d’un parcours serein vers un monde de plus en plus digitalisé. Il faut leur parler ‘digitalisation’ sans jamais oublier de leur parler ‘métier’. C’est le meilleur moyen de les rassurer et de devenir leur partenaire de confiance», a-t-il ajouté avant de remercier ses associés Dominique Lavallée et Pierre Landolfini.
Isabelle Bichet devrait accompagner la transition en douceur pendant quelques semaines. Luxfactory, qui employait 16 personnes fin 2022, avait terminé l’année avec un bénéfice de 61.000 euros. Mi-avril, avait quitté ses fonctions de CEO pour aller diriger HumanTech Partners.