Tandis que la performance globale de la société d’investissement Luxempart a quant à elle été de 29% pour les actionnaires, elle a également réalisé un résultat net consolidé de 499 millions d’euros.
«L’année 2021 a été une bonne année», résume , managing director de Luxempart. «C’était une année de rebond économique après l’année 2020, qui a fortement été impactée par le Covid», poursuit-il, en ajoutant: «2021 était une année où il y a eu une réouverture, pas totale, mais en grande partie, de l’économie. Ce qui a fait qu’il y a eu des croissances importantes dans beaucoup de nos participations, une croissance tant du chiffre d’affaires que de la profitabilité.»
2021 était une année où il y a eu une réouverture, pas totale, mais en grande partie, de l’économie. Ce qui a fait qu’il y a eu des croissances importantes dans beaucoup de nos participations, une croissance tant du chiffre d’affaires que de la profitabilité.
Principal fait saillant de l’année passée, Luxempart a témoigné d’une augmentation de 27,4% de sa valeur nette d’inventaire, la faisant dépasser le cas des 2 milliards d’euros. La valeur nette d’inventaire par action s’élève donc à 107,8 euros.
Une reconcentration du portefeuille
«Cette augmentation de la Net Asset Value est en partie liée à des réalisations, c’est-à-dire des ventes de participations», explique John Penning, précisant que «près de 25% du résultat que nous avons réalisé est lié à des ventes de sociétés». Comme le confirme le rapport d’activité de la société, gérer un portefeuille concentré d’investissements directs sur des marchés cibles constitue l’un des objectifs stratégiques de Luxempart.
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Après avoir été nommé avec John Penning, , également managing director, explique avoir passé à deux les six premiers mois de leur mandat à analyser les façons d’adapter la stratégie existante: «Nous avons défini deux axes importants. Le premier est que, dans la partie des investissements directs, nous avions beaucoup de lignes à tailles unitaires relativement petites. Nous avons alors décidé des montants unitaires plus élevés, donc cherché des transactions un peu plus grandes.»
Nous avons défini deux axes importants. Le premier est que, dans la partie des investissements directs, nous avions beaucoup de lignes à tailles unitaires relativement petites. Nous avons alors décidé des montants unitaires plus élevés, donc cherché des transactions un peu plus grandes.
La nouvelle stratégie de Luxempart a fait que son portefeuille, qui contenait 42 sociétés à la fin de 2019, n’en comptait plus que 33 au 31 décembre 2021. L’objectif étant de n’avoir plus que 20 sociétés dans le portefeuille à l’horizon de 2025. «Moins de sociétés, mais à tailles unitaires plus importantes», souligne Olaf Kordes.
Des cessions dues à des OPA
Luxempart a sorti huit sociétés de son portefeuille, pour un total de 284 millions d’euros, avec Schaltbau et Zooplus qui ont fait l’objet d’offres publiques d’achat (OPA). «Nous avons été impliqués dans la négociation et nous avons donc pu obtenir un prix qui nous semblait bon pour nous défaire de ces participations», note John Penning. Bien qu’il insiste sur le fait que la philosophie de Luxempart soit basée sur un accompagnement à long terme des entreprises investies, «dans les OPA, normalement, si les prix sont bons, il faut vendre, sinon vous vous retrouvez dans des sociétés où vous êtes actionnaire minoritaire sans droit et sans liquidité».
Dans les OPA, normalement, si les prix sont bons, il faut vendre, sinon vous vous retrouvez dans des sociétés où vous êtes actionnaire minoritaire sans droit et sans liquidité.
L’ensemble des cessions opérées en 2021 a généré des plus-values de 12 à 15%.
Du côté des acquisitions, 206 millions ont été déployés principalement dans quatre nouvelles sociétés en France et en Allemagne, ainsi que dans le renforcement de deux sociétés cotées.
Une approche diversifiée du côté des fonds
Au niveau de son activité dans les fonds d’investissement, Luxempart a cherché à diversifier son exposition géographique, prenant davantage d’engagements aux États-Unis, tout en réduisant ainsi le poids de ses fonds sponsorisés en Europe. Ces nouveaux engagements ont été pris dans neuf fonds d’investissement, principalement américains, pour un volume total de 98 millions d’euros. La société a également augmenté ses engagements dans ses fonds partenaires historiques à hauteur de 67 millions d’euros.
Le portefeuille de fonds d’investissement a généré environ 109 millions d’euros de revenus provenant essentiellement de fonds en Belgique, France et Allemagne.
On a assez bien réussi parque que nous avons pris 98 millions de nouveaux engagements, dont un peu plus de 80% hors Europe.
Alors que la stratégie de Luxempart sur son activité de fonds était historiquement orientée sur le buy-out, ses dirigeants ont opté pour une approche diversifiée, notamment avec davantage de venture et de growth avec des sociétés à forte croissance. «On a assez bien réussi parque que nous avons pris 98 millions de nouveaux engagements, dont un peu plus de 80% hors Europe», relève Olaf Kordes.