«Tout d’abord, nous voudrions rendre hommage et remercier , notre inspirant et entreprenant président et fondateur, qui quittera son mandat lors de la prochaine assemblée générale, après avoir laissé une marque indélébile sur », saluent les deux managing partners de la société d’investissement luxembourgeoise, et . «Nous nous réjouissons de travailler avec son successeur et tenons à les remercier tous les deux pour leur confiance et à les assurer de notre engagement et de notre motivation continus», écrivent-ils à l’adresse de François Gillet.
Au conseil d’administration de la société depuis 1992, cet investisseur chevronné prendra sa retraite chez Safina dans le courant de l’année, ce qui lui permettra de consacrer davantage de temps à Luxempart. M. Tesch ne sera pas le seul à quitter le conseil d’administration, avec le départ de Pierre Drion. Qui dit deux départs, dit aussi deux arrivées: Xavier Coirbay, qui est un des pionniers de l’activité liée aux fonds d’investissement chez Sofina et qui en a donc une grande connaissance, et Owen Tesch, un des deux fils de M. Tesch.
Un dividende en hausse de 10%
«Dans un environnement incertain, caractérisé par la guerre en Ukraine, les turbulences dans les chaînes d’approvisionnement mondiales et l’inflation, nous sommes heureux d’afficher une évolution stable (+0,6%) de notre valeur nette d’inventaire, et donc une performance globale positive pour nos actionnaires, bien au-dessus des évolutions du marché mondial», relève le communiqué de presse publié ce vendredi 24 mars matin à l’occasion des résultats annuels.
Luxempart générera un retour de 2,3% pour ses investisseurs contre -19,3% pour le MSCI Europe Mid Cap qui sert chaque année de référence dans la comparaison internationale. Cela se traduira par un dividende de 1,98 euro, en hausse de 10% par rapport à l’année dernière.
Les deux managers poursuivent le déploiement de leur stratégie entamée il y a trois ans avec un peu moins de lignes d’investissement, mais des lignes plus importantes et une orientation d’une partie de leur capital vers les fonds d’investissement, non seulement européens, mais aussi américains, tout en restant relativement prudents.
Six sorties, trois nouveaux investissements
«Dans notre activité d’investissement direct, nous avons poursuivi la rationalisation de notre portefeuille en 2022, avec six sorties réalisées sur l’année [dont pour 52,8 millions d’euros et eduPRO Group pour 76,2 millions d’euros], générant un produit de 214 millions d’euros. Mais nous avons également continué à investir dans de nouvelles sociétés, trois nouveaux investissements ont été réalisés au cours de l’année, ainsi que deux investissements additionnels significatifs dans des lignes existantes, totalisant 161 millions d’euros de nouveaux déploiements. Nos sociétés en portefeuille ont également été très actives au cours de l’année, huit d’entre elles ayant réalisé ensemble plus de 20 opérations de ‘buy and build’ en 2022», disent les deux hommes.
Les trois nouveaux investissements sont Metalworks (32 millions d’euros pour 31,5% du capital), Salice (25 millions pour 6,7%) et Nexus AG (72,7 millions pour 8,4%).
«Notre activité de fonds d’investissement a également généré des revenus importants en 2022, à 135 millions d’euros, principalement de nos relations sponsorisées historiques, qui ont réalisé des sorties importantes. Conformément à notre stratégie de diversification, nous avons pris 79 millions d’euros de nouveaux engagements sur l’année, dans 12 nouveaux fonds situés pour la plupart hors d’Europe», dit le communiqué. La débâcle de la Silicon Valley Bank ne devrait pas avoir d’impact sur l’exposition de Luxempart.
Depuis le début de l’année, et a vendu ses parts dans la danoise TCM pour 5,3 millions d’euros.