Le commissaire européen chargé de l’emploi et des droits sociaux, Nicolas Schmit, portera la liste des socialistes européens aux prochaines élections prévues du 6 au 9 juin. La présidence du PSE doit encore officiellement valider sa candidature, avant qu’il ne soit officiellement présenté comme candidat lors du congrès de mars, à Rome.
Ce qui semble n’être qu’une formalité. «Je confirme que Nicolas Schmit a rempli les critères nécessaires pour se présenter en tant que candidat commun du PSE pour la présidence de la Commission européenne. Il a reçu un large soutien des partis membres du PSE. La semaine prochaine, la présidence du PSE validera officiellement sa candidature. Une fois cela fait, unis en tant que famille, nous avancerons vers notre Congrès électoral. À Rome, Nicolas Schmit sera présenté pour être élu candidat commun du PSE, lançant ainsi la campagne du PSE pour les élections européennes de 2024», a déclaré le secrétaire général du PSE et président du groupe de travail sur le candidat commun, Giacomo Filibeck.
Seul candidat déclaré, Nicolas Schmit défendra une ligne progressiste. «Il se bat pour une Europe plus forte qui défend ses valeurs contre une extrême droite résurgente. Une Europe plus juste, avec des emplois de qualité, une justice fiscale, un logement abordable et de bons services publics pour tous. Et une Europe plus durable fondée sur un Pacte vert européen socialement juste et une économie verte et numérique innovante et inclusive», est-il indiqué dans le communiqué.
En tant que commissaire européen, celui qui est aussi membre du LSAP, Nicolas Schmit dispose d’une expérience solide au niveau européen. «Il a fait progresser le travail de la Commission visant à protéger les personnes pendant les multiples crises auxquelles l’UE est confrontée, à mettre la valeur et la dignité du travail au premier plan, à garantir que le travail paie, à assurer l’égalité des chances et l’inclusion sociale, à renforcer le marché social européen et l’économie; et façonner des transitions équitables, notamment en investissant dans la prochaine génération.»
Il a ainsi contribué à la directive sur le salaire minimum, à la législation sur la santé et la sécurité au travail, aux initiatives en matière de revenu minimum et de soins, à l’approche globale des compétences, au plan d’action pour l’économie sociale. Ce sont autant d’initiatives «qui illustrent concrètement la percée sociale qu’il a menée au niveau de l’UE», souligne le PSE.