À quelques heures de l’ouverture de Nexus2050, nouveau salon de technologie au Luxembourg, la situation du pays sur l’intelligence artificielle est très bonne, selon la nouvelle version de l’indice de préparation à l’intelligence artificielle du Fonds monétaire international (FMI).
Derrière un trio composé de Singapour, du Danemark et des États-Unis, le Luxembourg se classe 11e avec 0,75 point, 1 étant le maximum et 0 le minimum. Le Luxembourg se classe deuxième derrière la Finlande pour tout ce qui relève de l’éthique de l’IA, 5e pour l’infrastructure et 10e pour les politiques autour du capital humain et des politiques de l’emploi.
Il reste un thème sur lequel travailler: l’innovation et l’intégration économique, où le pays ne se classe qu’à la 27e place. Une trentaine de critères sont étudiés par l’institution.
«L’IA peut compléter les compétences des travailleurs, améliorant ainsi la productivité et élargissant les opportunités», dit le FMI. «Dans les économies avancées, par exemple, environ 30 % des emplois pourraient bénéficier de l’intégration de l’IA. Les travailleurs qui peuvent exploiter la technologie peuvent voir des gains de salaire ou une plus grande productivité, tandis que ceux qui ne le peuvent pas peuvent prendre du retard. Les travailleurs plus jeunes pourraient trouver plus facile d’exploiter les opportunités, tandis que les travailleurs plus âgés pourraient avoir du mal à s’adapter.»
«Pour les décideurs politiques, les pays des économies avancées devraient étendre les filets de sécurité sociale, investir dans la formation des travailleurs et donner la priorité à l’innovation et à l’intégration de l’IA», recommande le FMI. «En se coordonnant les uns avec les autres à l’échelle mondiale, ces pays devraient également renforcer la réglementation pour protéger les personnes contre les risques et abus potentiels et renforcer la confiance dans l’IA. La priorité politique des économies des marchés émergents et des économies en développement devrait être de jeter des bases solides en investissant dans les infrastructures numériques et la formation numérique des travailleurs.»