Les allées du salon ne sont pas aussi remplies que d’habitude, même si les acteurs importants sont ici. Cette tendance se retrouve aussi sur le stand luxembourgeois, où le groupe était bien fourni sans être exceptionnel pour la cérémonie organisée sur le stand national.
Pour l’occasion, , président de la Chambre de commerce, a pris la parole et a formulé des espoirs pour «que le secteur reprenne rapidement de la vitalité en 2025». Il a également salué l’engagement du gouvernement pour aider les professionnels à sortir de cette mauvaise passe, tout en soulignant que les volumes de transactions restent limités. «L’attractivité du Luxembourg n’est plus à démontrer, mais il faut désormais passer à l’action et accélérer pour développer de nouveaux projets», a-t-il insisté. «Notre challenge est aussi de protéger notre marché et d’éviter les faillites dans le secteur immobilier.»
Quant à la bourgmestre de la Ville de Luxembourg, Lydie Polfer, qui avait fait le déplacement pour soutenir les acteurs du marché, elle a rappelé les atouts de Luxembourg, dont son multiculturalisme, sa qualité de vie au quotidien et sa capacité de résilience dans un monde instable. «Nous développons aussi un esprit de travail ouvert et prêt à trouver des solutions. C’est pourquoi nous sommes là pour vous écouter, mais aussi vous encourager dans les projets que vous souhaitez développer.»
Elle a enfin rappelé que la Ville de Luxembourg s’est engagée dans des projets de développement lorsque les investisseurs faisaient défaut et a ainsi permis à des projets de voir le jour. Par contre, aucun ministre n’a fait le déplacement. Ce qui pourtant aurait été un bon signal pour le secteur et une marque de soutien supplémentaire. Une occasion ratée.