Les discussions entre le Luxembourg et Monaco ont notamment porté sur les enjeux de la supervision, les analyses des flux financiers, la lutte contre la criminalité financière internationale, ainsi que le suivi des cryptomonnaies, de la blockchain et des plateformes d’échange. (Photo: Shutterstock)

Les discussions entre le Luxembourg et Monaco ont notamment porté sur les enjeux de la supervision, les analyses des flux financiers, la lutte contre la criminalité financière internationale, ainsi que le suivi des cryptomonnaies, de la blockchain et des plateformes d’échange. (Photo: Shutterstock)

La CSSF devrait signer un accord avec Monaco pour coopérer dans la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Elle lancera aussi son enquête annuelle à ce sujet en février 2021.

La Commission de surveillance du secteur financier luxembourgeoise (CSSF) annonce plusieurs pas dans la lutte contre la criminalité financière. D’abord, le Luxembourg a rencontré Monaco le 16 décembre, pour discuter d’un renforcement de la coopération en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Un protocole d’accord formel en matière de supervision entre la CSSF, côté luxembourgeois, et le SICCFIN, côté monégasque, devrait être signé dans les prochains mois.

«Ce sujet est au cœur de notre action depuis de nombreuses années et est plus que jamais d’actualité, dans la mesure où de nouveaux acteurs, par exemple dans le domaine des monnaies virtuelles, risquent d’abuser du système financier à des fins de blanchiment», a commenté le directeur général de la CSSF, .

La Commission compte également démarrer son enquête annuelle relative à la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme pour l’année 2020 dès le 15 février 2021. Elle vise à collecter des informations sur les risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme auxquels sont exposés les professionnels sous sa tutelle, pour mettre en place des mesures d’atténuation de ces risques.