Visant à améliorer les relations économiques entre les deux pays, le Luxembourg et le Cap-Vert (Cabo Verde) ont signé ce jeudi 13 janvier une convention afin d’éviter les doubles impositions en plus de prévenir la fraude fiscale en matière d’impôts sur le revenu et sur la fortune.
(DP), ministre des Finances, a signé la convention pour le Luxembourg et Rui Alberto de Figueiredo Soares, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et de l’Intégration régionale pour le Cabo Verde. En raison de la pandémie, le protocole officiel s’est déroulé par vidéoconférence.
Les deux pays entretiennent des relations étroites et il existe plusieurs programmes de coopération avec le Cabo Verde. Les relations de coopération avec le Cap-Vert se sont institutionnalisées en 1993. Depuis, le Luxembourg figure parmi les principaux partenaires de développement du Cap-Vert.
La communauté capverdienne à Luxembourg continue par ailleurs de croître. Avec 2.572 personnes en 2020, elle est la première communauté africaine du Luxembourg.
«Cette nouvelle convention fiscale poursuit le développement de nos relations diversifiées et fortes en facilitant les investissements dans les deux sens», a commenté Yuriko Backes.
128 millions d’euros dans des programmes de coopération
Un peu plus tôt dans la semaine, les deux pays ont participé à la 21e Commission de partenariat entre le Luxembourg et le Cap-Vert, entrevue annuelle dont la vocation est de se pencher sur l’état de nos relations de coopération, privilégiées depuis 1993.
À cette occasion, une délégation composée de trois ministres capverdiens – le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et de l’Intégration régionale, Rui Alberto de Figueiredo Soares, le ministre de l’Agriculture et de l’Environnement, Gilberto Silva, et le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Énergie, Alexandre Monteiro – s’est rendue à Luxembourg. Elle a été reçue par le ministre de la Coopération et de l’Action humanitaire, (LSAP), par la ministre de l’Environnement, du Climat et du Développement durable, (déi Gréng) et par le ministre de l’Énergie, (déi Gréng).
Ce qui a permis de clôturer le quatrième programme indicatif de coopération (PIC IV 2016-2020) doté d’une enveloppe budgétaire de 58 millions d’euros, articulée autour des secteurs de l’emploi et de l’employabilité, de l’eau et de l’assainissement, des énergies renouvelables et du développement local.
Les ministres ont ensuite lancé la mise en œuvre des principaux programmes du PIC «Développement – Climat – Énergie» (PIC DCE 2020 – 2025), signée en juillet 2020, avec un budget indicatif de 78 millions d’euros, qui introduit plusieurs innovations au sein de la coopération luxembourgeoise, notamment la mise en œuvre d’une approche pangouvernementale.
Enfin, la Commission de partenariat s’est clôturée par la signature de cinq nouveaux programmes de coopération dans le cadre du PIC V, dans les domaines de l’emploi et l’employabilité (17,5 millions d’euros), de la finance inclusive (1,5 million d’euros), de la transition énergétique (12 millions d’euros), de l’action climatique (10 millions d’euros) et de l’eau de l’assainissement (12 millions d’euros) pour un montant total de 50 millions d’euros.