par New Financial concernent l’année 2019. Année durant laquelle les effets du Brexit ne s’étaient pas encore fait ressentir – la City a perdu depuis sa place de premier marché actions européen, au bénéfice d’Amsterdam – et où le Covid-19 n’existait pas. Entre fin 2019 et aujourd’hui, c’est quasiment une autre ère qui s’est ouverte.
Dans cet «ancien temps», les États-Unis dominaient le classement mondial, et le Royaume-Uni, numéro 2 au classement, était le leader européen. La Chine complétait un trio de tête inchangé depuis l’étude précédente de 2016, tandis que la France, l’Allemagne et le Luxembourg se faisaient doubler par Hong Kong. Hong Kong qui a depuis perdu quasiment toute son autonomie par rapport à Pékin, et dont le rôle dans la finance internationale interroge. Des interrogations qui profitent actuellement à Singapour.
Le Luxembourg pénalisé par son petit marché intérieur
Concernant le Luxembourg, sa huitième place au classement général est due à son «très petit marché intérieur». Si on fait abstraction de ce facteur, la Place occupe le troisième rang mondial et le deuxième rang européen pour son activité internationale tout en se classant quatrième dans le monde pour l’environnement économique, financier, commercial et réglementaire au sens large.
L’indice classe en outre le Grand-Duché au deuxième rang des centres de fonds d’investissement et au troisième rang des exportateurs mondiaux de services financiers. La Place est également le leader mondial de l’émission d’obligations d’entreprises et de l’émission d’obligations vertes, sociales et durables par des entreprises étrangères. Des positions enviées qui ne se reflètent pas dans le classement général.