Le faible ratio dette/PIB permettrait toutefois au Grand-Duché de limiter les dégâts, selon les chercheurs d’Oxford Economics. (Photo: Shutterstock)

Le faible ratio dette/PIB permettrait toutefois au Grand-Duché de limiter les dégâts, selon les chercheurs d’Oxford Economics. (Photo: Shutterstock)

Si l’impôt des sociétés venait à être fixé au seuil minimal de 15% comme décidé par le G7 la semaine dernière, le Luxembourg pourrait être quelque peu désavantagé, selon une étude d’Oxford Economics.

Le Luxembourg, les Pays-Bas, l’Irlande et la Hongrie seraient les perdants de l’introduction , montrent les chercheurs d’ dans une modélisation publiée mardi dernier et relayée par le Wort ce vendredi.

Dans le détail, le risque principal induit par la réforme serait d’aggraver le radio dette nationale/PIB des pays au taux d’imposition attractif pour les grandes multinationales.

L’Irlande en mauvaise position

À ce niveau-là, le Luxembourg et les Pays-Bas limiteraient la casse compte tenu de leur faible taux d’endettement. Par contre, l’Irlande serait davantage sur la sellette vu sa dette élevée, développent les chercheurs.

Ceux-ci concluent que les grands pays sortiraient gagnants de cette imposition minimale des sociétés, et cela s’en ressentirait à l’échelle de la zone euro avec une amélioration de 0,4% du ratio dette/PIB.


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Selon l’OCDE, entre 100 et 240 milliards de dollars échapperaient chaque année aux autorités fiscales à l’échelle mondiale, à cause de l’évasion fiscale.