Le Luxembourg, en tête du classement des pays les plus riches de Global Finance en 2022. (Photo: Maison Moderne/Archives)

Le Luxembourg, en tête du classement des pays les plus riches de Global Finance en 2022. (Photo: Maison Moderne/Archives)

Le Luxembourg arrive en tête des pays les plus riches au monde selon un classement de Global Finance qui se base sur le PIB par habitant corrigé en fonction de la parité de pouvoir d’achat.

Quel est le pays le plus riche du monde? Si on tient compte du seul PIB moyen, ce sont les États-Unis, suivis de la Chine, du Japon et de l’Allemagne. Mais pour mieux estimer la richesse de chaque pays, a utilisé le PIB par habitant – afin de mesurer le partage de cette richesse – corrigé en fonction de la parité de pouvoir d’achat – car le même revenu ne permet pas d’acheter la même chose d’un pays à l’autre. Il publie ainsi un classement de 192 pays selon leur «PIB par habitant corrigé du pouvoir d’achat relatif», en se basant sur les données du Fonds monétaire international (FMI), issues de ses . Résultat: le Luxembourg décroche la première place, avec 140.964 dollars par habitant, soit 138.387 euros.

Il est suivi par Singapour (131.580 dollars), l’Irlande (124.596 dollars), le Qatar(112.789) et Macao (85.611).

L’Allemagne arrive, quant à elle, 19e avec 63.271 dollars, la Belgique 22e avec 61.587 dollars et la France 26e avec 56.036 dollars.

En bas du classement, on retrouve la Somalie (1.316 dollars), la République démocratique du Congo (1.102 dollars), la République centrafricaine (923 dollars), le Soudan du Sud (953 dollars) et le Burundi (856 dollars).

Une meilleure résistance à la pandémie

En 2021, le Luxembourg était déjà le plus riche pays selon Global Finance, , avec un PIB par habitant corrigé du pouvoir d’achat relatif de 126.569 dollars.

Reste à savoir comment évoluera le classement en 2023. Car «le Luxembourg a mieux résisté à la pandémie que la plupart de ses voisins européens»,

«Le PIB du Grand-Duché a rebondi de -1,7% en 2020 à 6,8%. Cette année, cependant, ne sera pas aussi rose (la croissance devrait rester à environ 1,7%), car les effets de la guerre en Ukraine, ainsi que la hausse des prix de l’énergie et des denrées alimentaires, devraient avoir un impact sur la confiance et la consommation des entreprises et des ménages.»