22 ministres européens et la Norvège ont signé le manifeste voici quelques jours. (Photo: Ministère fédéral allemand de l’Économie et de l’Énergie)

22 ministres européens et la Norvège ont signé le manifeste voici quelques jours. (Photo: Ministère fédéral allemand de l’Économie et de l’Énergie)

Le ministre de l’Économie vient de signer avec 21 autres États membres de l’Union européenne un manifeste officialisant leur soutien au déploiement de l’hydrogène propre. Un PIIEC sera développé pour faire de l’Europe le n°1 mondial des technologies de l’hydrogène.

à un avenir en tant que source d’énergie. Un hydrogène propre, renouvelable ou fossile bas carbone. Au Luxembourg, on en est convaincu depuis longtemps. Le  et .

Cette conviction a été officialisée il y a quelques jours quand le ministre de l’Économie,  (LSAP), a signé, avec les ministres de 21 autres États membres de l’UE et de la Norvège, un manifeste exprimant leur volonté de soutenir le déploiement de l’hydrogène propre en Europe, en développant en particulier un projet important d’intérêt européen commun (PIIEC) pour l’hydrogène. «L’objectif est de faire de l’Europe le n°1 dans les technologies de l’hydrogène», confirme un membre du cabinet du ministre.

Des règles plus souples pour les aides étatiques

«Les PIIEC sont des projets considérés comme des facteurs-clés de la croissance économique, de la création d’emplois et de la compétitivité dans l’Union européenne, qui comportent souvent des risques élevés et nécessitent des investissements transnationaux de la part des pouvoirs publics et des industries de plusieurs États membres», explique encore le ministère luxembourgeois. Pour être qualifiés de PIIEC, les projets doivent remplir un certain nombre de critères. Ils bénéficient ensuite de largesses par rapport aux règles classiques de l’Union en matière d’aides d’État, ce qui leur permet de bénéficier d’aides publiques.

«», compare le ministère. En signant le manifeste, le ministère de l’Économie participe concrètement aux groupes de travail pour implémenter ces technologies liées à l’hydrogène en Europe et, le cas échéant, au Luxembourg.

Avantage de cette démarche? «Cette participation nous permet de voir au plus tôt les opportunités pour les entreprises luxembourgeoises», confirme-t-on à Paperjam.