La nouvelle maison médicale de la ville de Luxembourg ouvrira ses portes aux patients le 2 septembre prochain au 23, Val Fleuri. À proximité du Centre hospitalier de Luxembourg (CHL) donc. D’ici là, celle de la rue Michel Welter restera en service, assurant sa fonction habituelle: la continuité des soins médicaux, hors urgence, quand les cabinets de médecins généralistes sont fermés (la nuit, les week-ends et jours fériés).

Hier, la ministre de la Santé, (LSAP), a inauguré ces nouvelles installations du Val Fleuri, accompagnée de , échevin de la Ville de Luxembourg, et de Dr Guillaume Steichen, secrétaire général de l’Association des médecins et médecins-dentistes (AMMD).

La maison médicale au Val Fleuri présente de nombreux avantages: sa conception permet d’accueillir des patients dans le cadre de la permanence en soins en médecine générale, ainsi que des patients sur des filières séparées nécessitant des prises en charge spécifiques (présentant par exemple des signes d’infection du Covid-19). Elle dispose également des facilités de stockage nécessaires en cas de pandémie. Et les équipements techniques sont à la pointe du progrès (ventilation, salles d’attente et salles de consultation, etc.).

La pandémie est passée par là

Ces installations répondent aux exigences sanitaires actuelles, la pandémie qui nous frappe ayant montré que les maisons médicales de garde existantes n’étaient plus adaptées à la prise en charge d’un nombre croissant de patients, dans le cadre de la permanence des soins. Et encore moins en période de crise. 

C’est ainsi que les deux autres établissements de ce type que compte le pays déménageront également prochainement. En septembre, celle située à Esch-sur-Alzette déménagera de l’avenue du Swing, à Belval-Sanem, dans la Southlane Tower, près de la gare de Belval, du futur Südspidol et de l’Uni. Quant à la maison médicale d’Ettelbruck, elle sera intégrée dans le nouveau projet Ettelbruck One (ancien site de l’usine Heintz van Landewyck au 86, avenue des Alliés).

«Avec les trois nouveaux sites, nous allons pouvoir offrir une prise en charge optimale au niveau des soins de santé primaires dans un univers moderne», s’est réjouie la ministre Lenert. «Les patients n’auront plus besoin de se rendre directement aux urgences pour des problèmes de santé mineurs qui ne justifient pas d’encombrer les urgences des hôpitaux.»