Plus de 106.000 Français viennent travailler chaque jour au Luxembourg. (Photo: Paperjam/archives)

Plus de 106.000 Français viennent travailler chaque jour au Luxembourg. (Photo: Paperjam/archives)

La redistribution des recettes fiscales perçues par le Luxembourg via les plus de 100.000 travailleurs français a parfois été un des thèmes de la campagne des municipales. Le gouvernement vient de confirmer son opposition à tout principe de rétrocession.

C’était le samedi 18 janvier. Invité aux bons vœux du sénateur-maire socialiste de Saint-Charles, Olivier Jacquin,  (LSAP), . Évoquant , il explique être «désolé de la manière dont cette discussion est souvent menée (…). On ne peut plus mener le débat transfrontalier qu’en termes de double convention et d’infrastructures de mobilité.»

Les députés du CSV  et  ont interrogé le Premier ministre à ce sujet, curieux de savoir quelle est la position du gouvernement en matière de coopération transfrontalière, et si le partage des recettes fiscales perçues sur les travailleurs français était à l’ordre du jour.

Priorité à des cofinancements d’infrastructures

En ce qui concerne la coopération transfrontalière,  (DP) renvoie les députés vers l’accord de gouvernement qui «fournit les grandes lignes de l’approche de la politique de coopération transfrontalière. En tant que moteur économique d’une Grande Région de plus en plus interconnectée et mobile, le Luxembourg cherche à renforcer la coopération transfrontalière avec les États et les entités fédérées limitrophes.» Et de rappeler encore qu’a été mis en place un Comité de coordination interministérielle pour la coopération transfrontalière (CICT), visant à coordonner les positions et projets soutenus par le Luxembourg dans les différents réseaux de coopération ou enceintes afin d’en assurer la cohérence.

Quant à la fiscalité, la réponse, , est sans appel: «Le gouvernement s’est toujours prononcé contre le principe de rétrocessions fiscales et continue à privilégier le cofinancement des projets d’infrastructures dans les régions frontalières.»