Le Luxembourg a trouvé un accord avec la Belgique sur le télétravail, et la France aurait elle aussi donné son feu vert pour adopter ce type de mesure exceptionnelle. (Photo: Shutterstock)

Le Luxembourg a trouvé un accord avec la Belgique sur le télétravail, et la France aurait elle aussi donné son feu vert pour adopter ce type de mesure exceptionnelle. (Photo: Shutterstock)

Accord sur le télétravail avec la Belgique, contrôles des frontaliers français et allemands, le Luxembourg échappe au pire: le blocage des frontaliers.

Contrairement à d’autres États membres de l’Union européenne, les trois voisins du Luxembourg n’ont pas totalement fermé leurs frontières. Les 200.000 frontaliers ont toujours la possibilité de se rendre sur leur lieu de travail.

Théoriquement, parce que l’économie – quasiment à l’arrêt – mélange télétravail et chômage technique. Le Premier ministre, (DP), 

Une députée de la majorité présidentielle française, Isabelle Rauch, a indiqué sur son compte Facebook que la ministre française du Travail, Muriel Penicaud, aurait donné son accord envers «une solution adaptée au contexte exceptionnel en matière de fiscalité, en cas de dépassement du seuil de 29 jours» à son homologue luxembourgeois,  (LSAP).

Appel à la solidarité

Dans un message vidéo, diffusé lundi soir, le en appelle à la solidarité et au sens des responsabilités. Le chef de l’État invite à suivre strictement les consignes du gouvernement, à soutenir les plus faibles et remercie les personnels soignants.

Rentrer, une urgence

Dans un communiqué, lundi soir, le ministère des Affaires étrangères invite les ressortissants luxembourgeois «se trouvant actuellement à l’étranger à évaluer d’urgence les possibilités de retour au Luxembourg. Le nombre de pays qui introduisent des restrictions de circulation augmente rapidement, et la disponibilité des moyens de transport diminue en conséquence. Dans de telles circonstances, un retour/un rapatriement ne serait plus envisageable à court terme.»

Le contrôle technique… sous contrôle

À partir de ce mardi, a indiqué le ministère de la Mobilité et des Travaux publics, les organismes de contrôle technique des véhicules sont soumis à de nouvelles règles, pour l’instant jusqu’au 31 mars, en raison du coronavirus:

- Les organismes de contrôle technique n’acceptent, pour la période indiquée, que des véhicules pour lesquels le certificat de contrôle technique arrive à échéance dans un délai de deux semaines ou pour lesquels le certificat de contrôle technique n’est plus valable;

- Le contact avec le client est à réduire à un strict minimum;

- Le nombre de clients à patienter dans un local fermé ne doit pas dépasser cinq personnes. En outre, une distance minimale de 2m entre les clients doit être respectée;

- Il est recommandé que les inspecteurs de contrôle technique se protègent par le biais de gants à usage unique ou par un produit désinfectant contre une possible transmission d’agents pathogènes lorsque l’inspecteur doit manœuvrer le véhicule d’un client.

Le vice-Premier ministre, ministre de la Mobilité et des Travaux publics, François Bausch (Déi Gréng), se réserve le droit d’adapter les présentes restrictions en fonction de l’évaluation de la situation et peut vérifier à tout moment l’application des présentes obligations et recommandations par les organismes de contrôle technique.

Pour tout renseignement complémentaire ou en cas d’urgence, une personne de contact est à votre disposition au (+352) 247-84958.

80 millions d’euros pour le laboratoire «de Trump»

La Commission européenne a annoncé libérer 80 millions d’euros de soutien au laboratoire CureVac. Situé à Tübingen, en Allemagne, ce laboratoire aurait fait l’objet d’une tentative de rachat… par le président américain Donald Trump. Le laboratoire dément, mais son CEO a démissionné depuis.