En 2024, le coût horaire moyen de la main-d’œuvre a progressé tant au sein de l’UE 27 (+5% à 24,7 euros) que dans la zone euro (+4,5% à 25,5 euros). Au Luxembourg, pays où l’heure de travail est la plus chère, cette progression a été de 2,1% sur un an. Chez nos voisins immédiats, le coût du travail est également dans le haut de la fourchette: 48,2 euros en Belgique (+2,4%), 43,7 euros en France (+3%) et 43,4 euros en Allemagne (+5%).

Faibles coûts non salariaux au Luxembourg

Le coût horaire moyen est l’addition des coûts salariaux et des coûts non salariaux, ces derniers incluant notamment les cotisations sociales. Au Luxembourg, les coûts non salariaux représentent une part de 12,4%. La moyenne au sein de l’UE est de 24,7% et au sein de la zone euro de 25,5%. Une part qui a progressé de 5% sur un an dans l’UE et de 4,5% dans la zone euro. À titre de comparaison, la progression de cette composante a été de 2,1% au Grand-Duché. Avec 12,4%, le Luxembourg n’est pas dans le peloton des pays du Vieux Continent, mais vient derrière la Roumanie (4,8%), la Lituanie (5,4%), Malte (5,8%) et la Croatie (11,7%). En 2024, les coûts non salariaux de la main-d’œuvre étaient les plus élevés en France (32,2% des coûts totaux de la main-d’œuvre) et en Suède (31,6%).

La construction, secteur le moins rémunérateur

C’est dans le secteur de la construction que les coûts horaires sont les plus bas, soit 30 euros dans l’UE et 33,4 euros dans la zone euro. Et c’est dans l’industrie qu’ils sont les plus hauts, à respectivement 39,8 euros dans la zone euro et 33,9 euros dans l’UE.

Au Grand-Duché, c’est dans le secteur des services que le coût horaire moyen est le plus haut (60,1 euros). Suivent les secteurs de l’économie non marchande (55 euros), de l’industrie (48,1 euros) et de la construction (35,8 euros).