Paris, Vienne et Madrid se sont portées candidates pour héberger la future agence européenne de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme (AMLA) en vue de son installation en 2024. Et le Luxembourg? Une question parlementaire posée par (LSAP) à la ministre des Finances, (DP).
Ce à quoi elle répond que oui, le Grand-Duché a «signalé son intérêt pour héberger la future agence», bien que «le processus formel quant à la détermination du futur siège n’ait pas encore été arrêté».
Le pays met en avant «l’avantage d’un environnement propice en ce qu’il accueille déjà plusieurs institutions et agences européennes, dont notamment la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) ainsi que le Parquet européen (EPPO) qui est chargé de rechercher, poursuivre et renvoyer en jugement les auteurs d’infractions pénales portant atteinte aux intérêts financiers de l’Union telles que la fraude, la corruption ou encore le blanchiment de capitaux», détaille la ministre.
De quoi «faciliter la coopération envisagée entre ces organes par le futur règlement visant à établir l’AMLA». Sans parler de «l’emplacement au cœur d’un des centres financiers importants du marché unique, dans un écosystème multilingue et l’excellente connexion paneuropéenne du Luxembourg avec les autres capitales d’Europe» qui «garantiront un lancement efficace et rapide de sa mission de surveillance unique, tout en réunissant les conditions idéales pour l’installation de l’AMLA et celle de ses équipes ainsi que de leurs familles».