Près de 13 millions de personnes ont déjà téléchargé l’application allemande, née de la technologie développée par Apple et Google, mais soumise à une surveillance étroite des autorités allemandes. (Photo: Shutterstock)

Près de 13 millions de personnes ont déjà téléchargé l’application allemande, née de la technologie développée par Apple et Google, mais soumise à une surveillance étroite des autorités allemandes. (Photo: Shutterstock)

Les résidents luxembourgeois peuvent télécharger l’application de traçage allemande, la Corona-Warn-App, disponible sur les deux principaux magasins d’applications.

L’Allemagne, qui a tourné le dos à un développement de sa propre solution, a finalement rattrapé son retard avec… application, en utilisant la technologie développée conjointement par Apple et Google, mais en y ajoutant un certain nombre de critères qui sont censés rassurer la population.

- (Autriche, Belgique, Bulgarie, République tchèque, Danemark, France, Luxembourg, Pays-Bas, Pologne et Roumanie), et c’est à l’ de gérer la conformité de l’application avec les lois nationales;

- Les smartphones doivent être relativement récents, 13,5 pour iOS, parce qu’Apple n’offre plus de support pour les appareils plus anciens, et 6 pour Android, parce qu’avant, la technologie Low Energy Bluetooth n’était pas disponible, et elle a un impact sur la consommation de la batterie du téléphone. Les montres et certains objets connectés peuvent poser problème au Bluetooth utilisé par l’application;

- L’application n’utilise ni géolocalisation, ni GPS;

- Les utilisateurs doivent avoir au moins 16 ans, pour la législation sur la protection des données;

- Les identifiants de proximité sont stockés sur le smartphone et sont changés toutes les 10 à 15 minutes, ce qui rend la localisation impossible; 

- En cas de résultat de test positif, les codes collectés sur des serveurs cloud de Deutsche Telekom ne permettent d’identifier ni la personne ni sa localisation, mais uniquement de vérifier que les deux codes, le positif et l’autre, ont été en contact, et ainsi de prévenir la deuxième personne;

- Les codes ne sont pas stockés plus de 14 jours, durée limite d’incubation.

Près de 13 millions de personnes l’ont téléchargée, contre 1,4 million pour l’application française StopCovid.