La double explosion survenue mardi 4 août 2020 au port de Beyrouth a déjà fait plus de 130 morts et 5.000 blessés. (Photo: Shutterstock)

La double explosion survenue mardi 4 août 2020 au port de Beyrouth a déjà fait plus de 130 morts et 5.000 blessés. (Photo: Shutterstock)

Le Luxembourg va apporter une aide financière et humanitaire au Liban après les explosions qui ont fait plus de 130 morts et 5.000 blessés.

, le Luxembourg apporte à son tour son soutien au Liban. Le ministère des Affaires étrangères et européennes s’engage, dans un communiqué, à allouer 100.000 euros à la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), qui apporte une aide d’urgence aux personnes affectées par le drame qui a touché le port et une partie de la capitale libanaise. Le Grand-Duché participera aussi, à hauteur de 5 millions d’euros, au Fonds central d’intervention d’urgence (CERF), qui prévoit de débloquer une aide financière pour le pays ce vendredi.

Aide de terrain

La Direction de la coopération au développement et de l’action humanitaire annonce également qu’un de ses collaborateurs fera partie de l’équipe d’experts des Nations unies pour l’évaluation et la coordination en cas de catastrophe et d’urgence (UNDAC). Ces derniers, envoyés sur place pendant la première phase d’une situation d’urgence, évaluent les besoins en termes de secours international et coordonnent les efforts de soutien sur place.

La solidarité de la Croix-Rouge

La a aussi décidé de se mobiliser pour son homologue libanaise. «Ceux qui souhaitent soutenir la Croix-Rouge libanaise dans la gestion de cette catastrophe, ainsi que les victimes, peuvent le faire à travers la Croix-Rouge luxembourgeoise. Elle est accessible à partir de la page d’accueil  pour permettre de collecter les dons», indique un communiqué de presse.

La double explosion qui a eu lieu mardi a fait plus de 130 morts et 5.000 blessés et dévasté des quartiers entiers. Elle serait due à une cargaison de nitrate d’ammonium stockée dans le port depuis plusieurs années «sans mesure de précaution», selon le gouvernement libanais.