Gratuit et disponible en open source, LuxemBERT pourra servir à des entreprises ou des particuliers qui souhaitent créer un chatbot ou encore des traductions automatiques. (Photo: Shutterstock)

Gratuit et disponible en open source, LuxemBERT pourra servir à des entreprises ou des particuliers qui souhaitent créer un chatbot ou encore des traductions automatiques. (Photo: Shutterstock)

Le SnT de l’Université du Luxembourg a développé, en partenariat avec BGL BNP Paribas et la Fondation Alphonse Weicker, un modèle de langage luxembourgeois, utile pour les outils utilisant l’intelligence artificielle, comme les chatbots.

Son nom: LuxemBERT. Issu d’un partenariat financier entre BGL BNP Paribas, l’Interdisciplinary Centre for Security, Reliability and Trust (SnT) de l’Université du Luxembourg et la Fondation Alphonse Weicker, il s’agit d’un «modèle de langage qui permet de traduire du texte en vecteur de nombre», résume le professeur Jacques Klein, superviseur du projet.

Pour qu’une intelligence artificielle (IA) apprenne (à répondre à des questions-types de clients par exemple), on ne lui fournit pas les données sous forme de textes, mais de chiffres. C’est là qu’intervient LuxemBERT. «Nous n’avions pas tellement de ressources en luxembourgeois.» Les chercheurs ont donc planché, pendant «plusieurs mois», à la création de ce langage qui traduit du luxembourgeois en valeurs numéraires compréhensibles par l’IA. Pour ce qui est du budget, il n’a pas été communiqué.

Concrètement, l’outil, gratuit et , pourra servir à des entreprises ou des particuliers qui souhaitent créer un chatbot ou encore des traductions automatiques.

«Avec le développement des innovations fintech, la plupart des interactions entre une banque et ses clients particuliers se font désormais en ligne. BGL BNP Paribas a mis le doigt sur la nécessité d’un modèle de langage luxembourgeois et nous a confié ce défi», détaille le professeur Björn Ottersten, directeur du SnT. «Maintenant que LuxemBERT est ouvert au public, d’autres acteurs du domaine de l’IA vont pouvoir l’utiliser pour construire leurs propres systèmes.»

Björn Ottersten (directeur du SnT), Béatrice Belorgey (présidente du Comité exécutif de BGL BNP Paribas), Jacques Klein (SnT) et Anne Goujon (head of Data Science Laboratory, BGL BNP Paribas). (Photo: BGL BNP Paribas)

Björn Ottersten (directeur du SnT), Béatrice Belorgey (présidente du Comité exécutif de BGL BNP Paribas), Jacques Klein (SnT) et Anne Goujon (head of Data Science Laboratory, BGL BNP Paribas). (Photo: BGL BNP Paribas)

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