La fraîche arrivée du soleil et les ponts du printemps titillent les envies de voyages. Fin février, plus de 400 lecteurs de Paperjam avaient cité 60 aéroports vers lesquels ils aimeraient être connectés ou où ils voudraient atterrir (même certains avec qui le Findel est déjà connecté): dont, dans l’ordre, Singapour (42 mentions), Zurich (40), Munich (30), Dubai (25), Amsterdam (15), Istanbul (13), Paris Charles de Gaulle (11), London City (10), Francfort (9) ou Copenhague (6) pour en rester au top 10.
Interpellé par un participant à la table ronde, le CEO de Luxair, , avait répondu être lui-même très attentif non seulement à un aéroport comme destination finale, mais aussi comme escale vers des destinations plus lointaines, qu’elles soient classiques ou plus exotiques. Il avait cité Google Flights comme un moyen de se rendre de quel hub permettait d’aller où sans que l’on en ait toujours conscience au moment de prendre un billet d’avion.
Bien regarder les alternatives
Exemple, ce mardi 8 avril, d’une recherche d’un billet d’avion Luxembourg-New York pour le vendredi 2 mai et jusqu’au vendredi 23 mai. Google Flights propose plus d’une centaine d’alternatives, qui vont de 437 euros l’aller à 3.481 euros, avec une ou deux escales et un temps de vol qui peut s’échelonner de 10h15 (avec Luxair au départ de Luxembourg) jusqu’à 43h03 (aussi avec Luxair).
«Luxair dessert déjà les grands aéroports européens, offrant ainsi des connexions internationales vers d’autres continents avec une seule escale», explique son service de presse, qui cite:
- Paris Charles de Gaulle pour l’Amérique du Sud, les États-Unis et l’Asie;
- Madrid pour l’Amérique du Sud;
- Rome pour l’Amérique du Sud et l’Asie;
- Milan pour les États-Unis et l’Asie;
- Lisbonne pour l’Amérique du Sud;
- Porto pour l’Amérique du Sud;
- Genève pour les États-Unis;
- Stockholm pour les États-Unis;
- Vienne pour l’Asie;
- ou encore Munich pour les États-Unis.
22 avions commenceront à arriver l’an prochain
L’arrivée des nouveaux appareils commandés par la compagnie « nous permettra de renforcer notre réseau en ciblant des destinations stratégiques, sélectionnées pour optimiser à la fois l’efficacité opérationnelle et les capacités offertes». Luxair a ainsi passé des commandes fermes pour 16 nouveaux Boeing 737 (versions -7, -8 et -10), ainsi que six Embraer E195-E2. Des options supplémentaires pourraient porter le total de la flotte commandée à 21 appareils. «Les livraisons débuteront en 2026, mais nous ne commenterons pas davantage les détails à ce stade», dit encore le service de presse.
De quoi réduire à la fois l’empreinte carbone et sonore, tout en améliorant le confort des passagers : les Embraer E195-E2 et les nouveaux Boeing 737 affichent une consommation de carburant réduite jusqu’à 25%, tout en générant moins d’émissions de CO₂ et de nuisances sonores — jusqu’à 50% de moins par rapport aux modèles précédents. Avec un espacement des sièges de 30 pouces, des cabines plus silencieuses et des compartiments à bagages de grande capacité, ces appareils offriront une expérience de vol optimisée à nos passagers. L’arrivée de ces nouveaux avions nous permettra d’augmenter progressivement notre capacité, d’élargir notre réseau avec de nouvelles destinations stratégiques et de remplacer progressivement les appareils les plus anciens.
Être bien connecté, une mission et une bataille permanente
«Notre mission est de relier le Luxembourg et la Grande Région à l’Europe et au-delà, en se concentrant sur les itinéraires qui comptent vraiment pour les passagers», peut-on lire dans les réponses de la compagnie. «Nous veillons à ce que les grandes métropoles européennes soient facilement accessibles grâce à des vols fréquents adaptés aux voyageurs d’affaires, aux passagers en correspondance et a ceux voyageant qui rendent visite à des amis et à la famille».
«En privilégiant des connexions fiables, des itinéraires d’affaires à haute fréquence et des destinations de loisirs attractives, Luxair continue à apporter une réelle valeur ajoutée à ses passagers et à la région.»
Qui veut voyager loin ménage… les aéroports voisins, pourrait dire la vieille maxime revisitée. «Luxair entretient de bonnes relations avec les aéroports de sa zone de chalandise, qu’ils soient proches du Luxembourg ou plus éloignés, afin d’optimiser les connexions, renforcer sa présence en Europe et soutenir l’infrastructure régionale. Comme cela a été fait avec Sarrebruck ou Anvers, nous explorons en permanence les opportunités commerciales pertinentes.
Cette approche est d’autant plus nécessaire que certains grands aéroports, comme Milan Linate, Rotterdam ou Amsterdam, protègent strictement leurs créneaux, souvent au bénéfice des compagnies nationales. Cela limite les opportunités pour Luxair, alors que, paradoxalement, les compagnies de ces mêmes pays peuvent accéder facilement au marché luxembourgeois. Cette distorsion flagrante complique le développement de nouvelles liaisons.»