Luc Frieden se réjouit du rythme des négociations et de la volonté des deux partis d’arriver à un bon compromis. (Photo: Romain Gamba/Maison Moderne)

Luc Frieden se réjouit du rythme des négociations et de la volonté des deux partis d’arriver à un bon compromis. (Photo: Romain Gamba/Maison Moderne)

Après la phase d’écoute et la phase des groupes de travail, place à la phase politique, celle où va se dégager l’accord de coalition. Un accord que le formateur, Luc Frieden, juge proche.

Après la société civile et les techniciens, les politiques reprennent le devant de la scène. Ce lundi – ainsi que les deux jours à venir –, les délégations du CSV et du DP s’attaquent aux questions politiques. «Les questions que les groupes de travail n’ont pas le pouvoir de trancher», indique , ce lundi soir, au terme du premier jour de discussions sur ce format. Les groupes de travail ont en quelque sorte balisé les sujets dans leurs compétences respectives afin de soumettre aux négociateurs un état des lieux ainsi que les pistes pouvant mener à un accord sur le sujet. «Un excellent travail.»

Ce tour de table a abordé des sujets traités par tous les groupes de travail d’une manière holistique. «C’est moi qui, sur base des documents qui m’ont été transmis durant les jours précédents, ai soumis à la discussion des points clés qui soulèvent une discussion. Des points clés touchant à l’économie, au social et aux questions de procédures administratives.»

Des discussions constructives. «Sur beaucoup de sujets, nous avons bien avancé de sorte que si le rythme de négociation se maintient tout comme le sens du compromis que j’ai pu observer des deux côtés, je crois que d’ici la fin de la semaine prochaine, un accord de coalition pourrait être réalisé», indique Luc Frieden qui se félicite que CSV et DP «partagent les mêmes objectifs».

Des réunions probablement jusqu’au milieu de la semaine prochaine

«Ce qui compte pour moi dans ces négociations, et je commence toujours par la, ce sont les objectifs politiques. Comme nous partageons ces objectifs – les programmes des deux partis sont complémentaires et souvent identiques, nous discutons des moyens pour les réaliser.» La difficulté insiste le formateur n’est pas de trouver des solutions problèmes par problèmes, mais d’arriver à un paquet global qui puisse tous les prendre en compte, «ce que par définition les groupes de travail limités à une thématique ne peuvent faire».

Les négociations seront mises en pause ce jeudi parce que , Premier ministre en exercice, assistera à la réunion de Paris consacrée à la crise humanitaire à Gaza. Une pause qui permettra de coucher sur le papier tout ce qui aura été décidé jusque là. Le calendrier de la semaine prochaine n’est pas encore fixé. «Nous aurons probablement encore besoin de réunions jusqu’au milieu de la semaine prochaine».