De gauche à droite,  Jean-Francois Lecomte ,Innovation & Solution Manager chez CBTW,  Yves Lepage , Co-Founder and CEO of NumericALL,  Hadrien Dupuis , Leader PTC chez CBTW et  Brigitte Probst-Lepage , Gérante chez NumericALL.  (Photo : CBTW)

De gauche à droite,  Jean-Francois Lecomte ,Innovation & Solution Manager chez CBTW,  Yves Lepage , Co-Founder and CEO of NumericALL,  Hadrien Dupuis , Leader PTC chez CBTW et  Brigitte Probst-Lepage , Gérante chez NumericALL.  (Photo : CBTW)

Alors qu’il est de plus en plus difficile de trouver les ressources humaines qui permettront de mener les indispensables projets IT au sein de toute société, le low-code offre une alternative séduisante, qui permet en outre de réconcilier business et informatique.

Aujourd’hui, quel que soit le secteur ou le métier, toute activité nécessite, au moins partiellement, de recourir à des solutions digitales. S’en priver revient en effet à perdre de la compétitivité par rapport à la concurrence. Mais digitaliser son back office, créer des applications qui facilitent la relation client ou encore développer des solutions métiers nécessite l’expertise de profils IT devenus très difficiles à dénicher. « C’est la grosse difficulté de la situation dans laquelle nous nous trouvons : les besoins en IT n’ont jamais été aussi élevés, alors que nous sommes confrontés à une pénurie de talents qui ne devrait pas s’interrompre de sitôt, avance Jean-François Lecomte, Innovation & Solution Manager chez Positive Thinking Company (PTC) Luxembourg. Cela engendre une frustration importante du métier, qui n’obtient pas les outils qu’il souhaite, et de l’IT, qui travaille à flux tendu pour livrer les solutions les plus basiques. Pour résoudre cette situation qui paraît inextricable, il y a une solution : le low-code. »

Comme son nom l’indique, le développement en low-code permet de mettre au point des solutions informatiques en utilisant un minimum de code, de façon 5 à 10 fois plus rapide que pour un développement classique. Le no code, quant à lui, fait carrément l’impasse sur le code, les plateformes existantes permettant, à travers une interface graphique, de créer sa solution sans connaître le moindre langage informatique. En privilégiant cette option, les entreprises peuvent décharger l’IT de tâches de développement basiques. « Un membre d’une équipe métier connaît bien les flux qui composent son travail quotidien et sera tout à fait capable de travailler à la mise au point d’un outil d’automatisation basique, par exemple, au départ d’une plateforme low-code, estime Hadrien Dupuis, Sales Leader PTC Luxembourg. Cela arrange tout le monde : le business obtiendra finalement, de façon rapide, ces solutions qui lui feront gagner du temps au quotidien, et l’IT pourra se concentrer sur le développement d’applications plus innovantes ou plus critiques, requérant plus de compétences. »

L’émergence du BizDevOps

Mais en faisant peser une partie de la tâche sur les épaules du business, ne reporte-t-on pas tout simplement le problème ailleurs ? Comment s’assurer que le métier prenne le pli de « développer » lui-même ses solutions informatiques ? « Je pense que le métier verra rapidement l’intérêt de mettre en place lui-même ces outils qui, chaque jour, lui permettront d’être plus efficace, explique Jean-François Lecomte. Cela créera une réelle motivation pour poursuivre l’effort. D’un autre côté, il faut que les dirigeants considèrent que, dorénavant, le développement low-code est une partie du travail du métier et que leur tâche doit être adaptée en fonction. Le ROI est dans tous les cas très clair : sur le moyen terme, les équipes business vont gagner du temps, et ce en épargnant les coûts importants généralement liés au développement informatique. »

L’autre clé pour que cette adoption du low-code fasse mouche est de veiller à bien former les personnes amenées à utiliser les plateformes low-code existantes – comme Microsoft Power Platform ou Mendix par exemple. Bien conscient de cette nécessité, PTC Luxembourg, au-delà des solutions techniques qu’elle fournit à travers son delivery center dédié au low-code  à Luxembourg, a aussi mis en place une collaboration avec NumericALL, acteur de la formation au codage installé dans le pays depuis 2015. « Nous avons développé cette formation de deux semaines afin de répondre à une demande croissante des entreprises luxembourgeoises, explique Yves Lepage, cofondateur et CEO de NumericALL. En lançant ce ‘Low Code Training Bootcamp’ avec PTC Luxembourg, nous souhaitons que les membres des équipes business se rendent compte qu’ils sont capables de développer des solutions efficaces, mais aussi que les spécialistes IT prennent la mesure des possibilités offertes par le low-code. Car l’adoption d’une nouvelle technologie est, au final, toujours une affaire de compétences humaines. »

Plus que d’apporter une solution à la pénurie de talents, le low-code permet aussi de mieux interconnecter métier et IT, une démarche qui avait tout du vœu pieu il y a encore quelques années. « Après avoir compris l’importance de lier développement et infrastructure pour créer le DevOps, on peut aujourd’hui entrevoir, grâce au low-code, l’émergence du BizDevOps, avec le métier qui est impliqué dès le départ dans les développements informatiques », conclut Hadrien Dupuis.

Pour démocratiser et promouvoir le low-code et ainsi permettre à leurs clients et partenaires de tirer pleinement parti de ses avantages, Positive Thinking Company Luxembourg et NumericALL travaillent actuellement sur un évènement d’initiation mensuel en mettant l'accent sur des cas d'utilisation spécifiques et adaptés à des métiers particuliers tels que la comptabilité, les cabinets d'avocats, les fiduciaires, et bien d'autres. Le lancement est prévu pour la rentrée, plus d’informations à venir très prochainement !

Pour en savoir plus sur ce partenariat entre Positive Thinking Company Luxembourg et NumericALL, rendez-vous sur