Volkswagen, avec 10,8 millions de véhicules vendus en 2018, reste le plus grand contributeur de l’industrie automobile au dérèglement climatique en 2018, suivi par Renault-Nissan et Toyota. (Photo: Maison Moderne)

Volkswagen, avec 10,8 millions de véhicules vendus en 2018, reste le plus grand contributeur de l’industrie automobile au dérèglement climatique en 2018, suivi par Renault-Nissan et Toyota. (Photo: Maison Moderne)

4,8 gigatonnes d’équivalent CO2: c’est l’empreinte carbone de l’industrie automobile pour l’année 2018, soit davantage que l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre de l’UE, s’inquiète une étude de Greenpeace qui analyse l’impact climatique de 12 grandes marques.

L’empreinte carbone de l’industrie automobile en 2018 a atteint 4,8 gigatonnes d’équivalent CO2, ce qui représente 9% des émissions annuelles de gaz à effet de serre (GES), indique un rapport de Greenpeace. Un chiffre supérieur aux émissions de GES de l’ensemble de l’Union européenne (4,1 gigatonnes)

L’ se focalise sur l’impact sur le climat de 12 grandes marques mondiales d’automobiles, en analysant l’empreinte carbone des véhicules vendus en 2018 sur tout un cycle de vie, de la production au recyclage en passant par l’échappement.

Selon l’étude, Volkswagen, avec 10,8 millions de véhicules vendus en 2018, reste le plus grand contributeur de l’industrie automobile au dérèglement climatique en 2018, suivi par Renault-Nissan et Toyota. Son empreinte carbone atteint 582 millions de tonnes d’émissions de GES – davantage, à lui tout seul, que les émissions annuelles d’un pays comme l’Australie (535 millions).

Les constructeurs allemands (Volkswagen, Daimler et BMW) représentent à eux trois, avec 878 millions de tonnes de GES, plus que l’ensemble des émissions de GES de l’Allemagne sur la même année.

Quant à l’empreinte carbone par véhicule, Ford, General Motors et Fiat Chrysler enregistrent les quantités les plus élevées. Un chiffre qui s’explique par le nombre important de SUV et de pick-up vendus par ces marques, en particulier aux États-Unis.

Greenpeace en conclut que les constructeurs automobiles ne prennent pas le chemin de la transition écologique, rendue d’autant plus difficile que les ventes de SUV, beaucoup plus polluants que les autres voitures, ont été multipliées par plus de quatre au cours des dix dernières années.