Avec 25,6 millions d’euros de bénéfice net, la Loterie nationale a terminé 2020 sur une hausse de 5% de ses gains, montre son rapport annuel publié ce jeudi.
Cette performance, l’institution la doit surtout à une réaffectation extraordinaire de 1,05 million d’euros provenant d’une provision pour des lots non réclamés.
Mais si les ventes ont été freinées à l’entame du confinement au printemps 2020, elles se sont globalement stabilisées sur l’ensemble de l’année pour atteindre un peu plus de 111 millions d’euros, .
Sans surprise, l’Euromillions demeure la locomotive de la Loterie avec 38% des ventes, devant les jeux de grattage Rubbel (25%) et le Lotto (24%). Ce dernier a vu son chiffre d’affaires monter de 4% sur l’année, une progression induite par une hausse des tarifs.
Au total, 8,2 millions de tickets de Rubbel ont été vendus l’an dernier, soit une baisse de 5% après huit années de croissance consécutive. La Loterie attribue le phénomène à la crise sanitaire, qui a freiné les achats impulsifs.
Quant à l’Euromillions, un jackpot record de 200 millions d’euros en fin d’année a permis de contenir la baisse des ventes à 3%.
22,2 millions d’euros pour l’Œuvre nationale de secours
À noter que les joueurs ont empoché un peu moins de gains que l’an dernier, soit 60,5 millions d’euros (-1,85%). La Loterie insiste sur le fait que 89% des mises des joueurs ont été redistribuées.
Enfin, 22,2 millions d’euros ont été reversés à l’Œuvre nationale de secours Grande-Duchesse Charlotte pour financer ses activités philanthropiques, dont certaines ont été dirigées dans des aides spécifiques au Covid-19.