Comment financer les aides mises en place pendant la crise sanitaire? Au Royaume-Uni, cela devrait passer par une hausse de l’imposition des entreprises. Une mesure annoncée par le chancelier de l’Échiquier (ministre chargé des finances et du trésor), Rishi Sunak, selon plusieurs médias.
L’impôt devrait passer à 25% d’ici 2023, mais ne concernera pas les petites entreprises, qui continueront d’être taxées à hauteur de 19%.
De quoi financer une partie du déficit budgétaire, qui devrait atteindre 355 milliards de livres sterling cette année, soit 17% du PIB. Le pays table sur une croissance de 4% en 2021, après une chute de presque 10% l’an dernier. La dette du secteur public pourrait, quant à elle, atteindre près de 110% du PIB en 2023-2024, note le Guardian.
Est-ce que d’autres pays, comme le Luxembourg, pourraient prendre des décisions similaires? Les chiffres faisaient état d’une situation un peu moins alarmante, avec un déficit de 2,36 milliards d’euros, plus faible que prévu, et une dette publique de 16 milliards d’euros, soit 26,5% du PIB, «le niveau le plus faible (dans la zone euro) après l’Estonie», a-t-il précisé.
Pas de hausse d’impôt annoncée par (DP), plutôt axé sur la relance. Il l’a défini comme «un budget exceptionnel pour une époque exceptionnelle, un budget de solidarité et de relance durable».
Suite à la crise financière mondiale de 2008, un avait progressivement augmenté de 2,5% à 9%.