Les chauffeurs d’Uber ou de Lyft ne seront plus des free-lances au terme de la nouvelle loi adoptée en Californie. Mais des salariés. Sauf que ces «salariés» n’ont pas l’intention de se plaindre, et que cette loi pourrait rester lettre morte... (Photo: Shutterstock)

Les chauffeurs d’Uber ou de Lyft ne seront plus des free-lances au terme de la nouvelle loi adoptée en Californie. Mais des salariés. Sauf que ces «salariés» n’ont pas l’intention de se plaindre, et que cette loi pourrait rester lettre morte... (Photo: Shutterstock)

La Californie a adopté la loi AB5, qui oblige les sociétés comme Uber et Lyft à considérer que les chauffeurs sont leurs employés, et non pas des contractants extérieurs...

La loi AB5 servira-t-elle à quelque chose? La question reste entière: les travailleurs de la «Gig Economy» n’aiment guère participer à des class actions, même aux États-Unis, qui les coupent automatiquement des services qui les «emploient».

Mais la loi, qui a bénéficié du soutien des principaux candidats républicains et démocrates à l’élection présidentielle, pourrait complètement modifier la donne pour une économie qui ne se soucie guère des conditions de travail.

Uber et Lyft, deux plates-formes de transport, ont déjà annoncé qu’elles ne changeraient rien, après avoir tenté, en augmentant la somme que touchent leurs chauffeurs (à 21 dollars), de décourager les politiques, .