Friedrich Mühlschlegel, directeur du LNS, se félicite des deux ans en tant que gestionnaire des centres de diagnostic nationaux et se réjouit du prolongement pour quatre ans. (Photo: LNS)

Friedrich Mühlschlegel, directeur du LNS, se félicite des deux ans en tant que gestionnaire des centres de diagnostic nationaux et se réjouit du prolongement pour quatre ans. (Photo: LNS)

Gestionnaire depuis deux ans des centres nationaux de pathologie et de génétique, le LNS le sera encore quatre ans. Ils ont effectué plus de 200.000 analyses et dépistages en 2019.

Le Laboratoire national de santé (LNS) a annoncé ce lundi lors d’une conférence de presse poursuivre l’exploitation de ses deux centres de diagnostic nationaux pour les quatre prochaines années.

Il s’agit du Centre national de pathologie et du Centre national de génétique. Le premier effectue notamment le dépistage de cancers et emploie 90 personnes. Son service de cytologie gynécologique est spécialisé dans celui du col utérin. Le second s’occupe du diagnostic de maladies génétiques et réalise les analyses moléculaires et génétiques des cancers. L’équipe dédiée se compose de 40 personnes. Les deux centres sont financés par la CNS (Caisse nationale de santé) depuis l’entrée en vigueur de la loi hospitalière en 2018.

Le ministère de la Santé a ainsi accepté une recommandation faite par la Commission permanente pour le secteur hospitalier (CPH) en décidant de prolonger les licences existantes, accordées en 2018 pour une durée de deux ans.

Le professeur , directeur du LNS, se réjouit de cette annonce, qu’il considère comme une reconnaissance du travail effectué et un signal de confiance pour toute l’équipe du LNS.

«Réorganisés pour se concentrer sur les analyses et activités vitales», les deux centres reprennent «lentement» une activité normale depuis la fin du confinement, selon le LNS, qui ne note pas de hausse importante du nombre de rendez-vous.

Au total, ils ont effectué 13.562 analyses en génétique en 2019, 115.641 biopsies, frottis non gynécologiques et pièces opératoires et 191.671 analyses en cytologie gynécologique.