C’est accompagné de son avocat, que l’ancien directeur général de Caritas a répondu aux questions des députés. Sans aborder le volet judiciaire de l’affaire – ce qui n’est d’ailleurs pas le mandat de la commission spéciale –, une instruction étant toujours en cours. Sur ce point, Marc Crochet a indiqué aux députés qu’il assumerait ses responsabilités et a admis qu’il aurait dû détecter la fraude à temps.
Ceci acté, l’ancien directeur général estime que l’asbl aurait pu être sauvée. Et si elle ne l’a pas été, cela est dû à une décision politique. Une solution interne aurait pu être envisagée, a-t-il affirmé. Tout comme Marie-Josée Jacobs, il s’est également interrogé sur la responsabilité des banques. Des banques qui n’ont toujours pas répondu de manière positive à l’invitation à comparaître lancée par la commission.
Et maintenant? La commission a prolongé son existence jusqu’au mois de juin. Mais pour l’instant, après l’audition de ce jour, son agenda reste vide. La rapportrice, , devra présenter un rapport en séance plénière courant juin.