Olivier Debeugny, le CEO de Lingua Custodia, a une nouvelle fois réussi à convaincre son auditoire de l’intérêt de cette traduction automatisée et pertinente des documents financiers. (Photo: Jan Hanrion/Maison Moderne)

Olivier Debeugny, le CEO de Lingua Custodia, a une nouvelle fois réussi à convaincre son auditoire de l’intérêt de cette traduction automatisée et pertinente des documents financiers. (Photo: Jan Hanrion/Maison Moderne)

Lingua Custodia et ANote se sont qualifiées, mardi soir, à la Lhoft, pour la finale des Start-up Stories, organisées par le Paperjam Club.

Personne ne l’a vu grimacer. Normal, Olivier Debeugny n’a pas grimacé. Le CEO de Lingua Custodia a déroulé un pitch qu’il maîtrise de mieux en mieux au gré de ses présentations. Cela lui avait valu la deuxième place des derniers , organisés par KPMG avec Paperjam.

Puis, une levée de fonds de plus d’un million d’euros, finalisée en juillet, qui va permettre à la petite fintech de traduction automatisée de documents financiers de pouvoir s’installer dans de nouveaux locaux pour continuer à grandir, début octobre.

Pourtant, mardi soir, il aurait eu des raisons de grimacer: une vilaine chute dans les escaliers l’oblige à se déplacer en béquilles et avec des attelles sur les deux jambes. Il ne peut que rester debout. Le business continue, sourit-il, faisant remarquer que cela lui a permis de perdre six kilos.

Là encore, c’est une leçon bien connue des startuppers. Les investisseurs n’aiment pas tellement les projets portés par une seule personne. Même deux. Le premier est souvent animé par la passion de son projet. S’il est malade ou a un accident, tout s’arrête. Le second est souvent le complémentaire du premier, et donc chacun des deux a des compétences spécifiques, et pas celles de l’autre. D’où l’intérêt de s’entourer.

Lingua Custodia a passé cette troisième phase de sélection, organisée à la Lhoft, en association avec la Bil, The Office et Wildgen, tout comme ANote Music, qui entend devenir le marketplace des droits sur la musique.

Deux qualifiés plus éloignés du strict monde de la finance, qui ont su séduire le jury composé de Pierre-Olivier Rotheval (Bil), Diane Tea (LBAN), Vania Henry (Legitech),  (Scorechain) et Lily Wang (Expon Capital).