Pour limiter la pollution de l’air dont elle est à l’origine, l’entreprise doit réduire ses impacts à la source, planifier et améliorer la performance environnementale de ses opérations, maîtriser les risques liés aux substances préoccupantes ainsi que sensibiliser ses salariés, fournisseurs et clients, conseille l’INDR. (Photo: Shutterstock)

Pour limiter la pollution de l’air dont elle est à l’origine, l’entreprise doit réduire ses impacts à la source, planifier et améliorer la performance environnementale de ses opérations, maîtriser les risques liés aux substances préoccupantes ainsi que sensibiliser ses salariés, fournisseurs et clients, conseille l’INDR. (Photo: Shutterstock)

La pollution de l’air cause 9 millions de décès par an dans le monde. Pour limiter leur impact sur la qualité de l’air, l’INDR conseille aux entreprises d’identifier et analyser leurs émissions et de sensibiliser salariés et clients.

Un problème

La pollution de l’air serait à l’origine de plus de 9 millions de décès dans le monde chaque année. En Europe, 400.000 décès prématurés sont comptabilisés annuellement, selon l’Agence européenne pour l’environnement (AEE). Une pollution qui peut être due à des phénomènes naturels, mais aussi à des émissions liées à la combustion de ressources fossiles, à l’élimination de déchets et à la manipulation de substances chimiques ou biologiques qui peuvent contaminer le milieu naturel.

Mais, qu’elle soit «délibérée ou accidentelle, la pollution atmosphérique humaine provient des activités sous contrôle direct de l’entreprise, ou découle des biens et services produits ou consommés», constate l’INDR dans son «Guide ESR».

Une solution

Pour limiter la pollution de l’air dont elle est à l’origine, l’entreprise doit réduire ses impacts à la source, planifier et améliorer la performance environnementale de ses opérations, maîtriser les risques liés aux substances préoccupantes ainsi que sensibiliser ses salariés, fournisseurs et clients, conseille l’INDR.

L’entreprise doit identifier les contaminations atmosphériques actuelles et potentielles et analyser ses émissions directes et indirectes (celles des sous-traitants et fournisseurs) pendant le cycle de vie des biens et services produits et consommés. Ce qui lui permet d’explorer des pistes d’amélioration.

D’un côté, l’entreprise vise à éliminer les polluants organiques persistants, souvent bioaccumulables et toxiques, les pesticides et les substances chimiques dangereuses, cancérigènes, mutagènes, inquiétantes ou indésirables (dont le plastique), rappelle l’INDR.

De l’autre côté, elle limite les poussières en suspension (PM), les oxydes d’azote (NOx), les oxydes de soufre (SOx), les composés organiques volatils (COV), ainsi que les émissions dégradant la couche d’ozone (CFC) ou issues de la combustion incomplète de ressources fossiles (monoxyde de carbone, CO2, méthane).

L’entreprise doit en outre respecter la réglementation en matière d’enregistrement, d’évaluation, d’autorisation et de restriction des substances chimiques (REACH) et de classification, d’étiquetage et d’emballage des substances et mélanges (CLP).

Elle prévoit aussi des procédures d’urgence afin d’éviter les accidents, de réduire la gravité des effets et de décontaminer.