Le tribunal de l’entreprise de Liège a prononcé la mise en liquidation de Liberty Steel, qui possède deux usines sidérurgiques à Flémalle et à Tilleur. Les deux sites emploient actuellement environ 700 personnes.  (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne/Archives)

Le tribunal de l’entreprise de Liège a prononcé la mise en liquidation de Liberty Steel, qui possède deux usines sidérurgiques à Flémalle et à Tilleur. Les deux sites emploient actuellement environ 700 personnes.  (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne/Archives)

Le tribunal de l’entreprise à Liège a prononcé la mise en liquidation de Liberty Steel en bord de Meuse. Le site du Dudelange est en sursis.  

Faute d’avoir respecté son échéancier de créances et n’ayant pas réussi à convaincre de pouvoir le faire dans les semaines à venir, le tribunal de l’entreprise à Liège a prononcé la mise en liquidation de Liberty Steel, en bord de Meuse.

Trois curateurs ont été nommés par le tribunal pour trouver un ou des repreneurs aux deux usines sidérurgiques de Liberty Steel à Flémalle et à Tilleur. Les deux sites emploient actuellement environ 700 personnes.

En attendant, la Sogepa (l’équivalent de la SNCI en Wallonie) assurera le portage de Liberty Steel Liège.

Selon les premières informations, à Liège, le sidérurgiste connaît un découvert financier d’environ 50 millions d’euros. La décision du tribunal est un «soulagement» pour les syndicats belges de la région liégeoise, qui espérait tourner la page Liberty Steel depuis plusieurs mois.

D’après les médias belges, les noms d’ArcelorMittal et du sidérurgiste russe NLMK seraient sur la liste des repreneurs potentiels. Le géant de l’acier ArcelorMittal n’a pas confirmé l’information. Une reprise des deux sites par un groupe russe semble également compliquée dans le contexte géopolitique du moment.

Des repreneurs potentiels à Dudelange

Assurant l’approvisionnement de Liberty Steel Dudelange, la liquidation des installations du groupe à Liège devrait avoir des répercussions importantes au Luxembourg. À noter tout de même que la décision de la justice belge ne touche pas le site luxembourgeois de Liberty Steel dans la mesure où il s’agit de deux entités différentes. Mais les syndicats ont déjà demandé une réunion d’urgence avec la direction de Dudelange. Les partenaires sociaux ont également prévu une réunion avec le ministre du Travail,  (LSAP), et le ministre de l’Économie, (LSAP).

Interrogé sur le sujet, Franz Fayot a assuré «être préparé à l’éventualité d’une liquidation judiciaire à Liège et des conséquences à venir sur le site de Dudelange», à savoir une faillite à venir. Le ministre a également indiqué que ses équipes au sein du ministère de l’Économie ont déjà des pistes sur «plusieurs repreneurs potentiels» sans dévoiler leurs noms.