«L’idée de EmailTree AI est née ainsi en 2015, avec démarrage du développement en 2017 (…) pour répondre d’abord à nos propres besoins internes.» (Photo: EmailTree AI)

«L’idée de EmailTree AI est née ainsi en 2015, avec démarrage du développement en 2017 (…) pour répondre d’abord à nos propres besoins internes.» (Photo: EmailTree AI)

En amont de l’événement «Start-up Stories: Round 2» organisé par le Paperjam Club le mercredi 12 juin au Knokke Out, l’un des startuppers, Casius Morea (EmailTree AI), partage sa vision d’entrepreneur.

D’où vous est venue l’idée de votre start-up?

Casius Morea.- «En 2003, j’ai fondé un groupe spécialisé dans la distribution de logiciels par téléchargement, sur une plate-forme e-commerce in house. Le service client gère des centaines d’e-mails, à traiter au plus vite. L’idée d’EmailTree AI est née ainsi en 2015, avec démarrage du développement en 2017. Pour répondre d’abord à nos propres besoins internes.

Il s’agit d’une solution de management intelligent d’e-mails, basée sur différentes techniques d’intelligence artificielle qui interviennent à chaque étape du cycle de vie d’un e-mail. Ceci afin de réduire considérablement le temps de traitement d’un e-mail et augmenter ainsi la satisfaction client.

Le mix humain-machine permet ensuite d’obtenir une sérénité augmentée, accroître l’efficacité des services clients/supports techniques, libérer la créativité pour plus de valeur ajoutée.

De l’idée à sa concrétisation, il n’y a qu’un pas... et pourtant. Quel a été l’élément déclencheur de votre aventure entrepreneuriale?

«Avant tout, un produit ou une solution doit rendre un réel service pour l’utilisateur final. C’est en présentant EmailTree AI lors d’un événement organisé par le club Loic Luxembourg que j’ai voulu le confronter au monde ‘extérieur’.

Le besoin de résoudre très rapidement un e-mail est évident. Mais est-ce que les autres entreprises étaient prêtes à adopter un tel outil, payer pour une licence d’utilisation? Le feedback très positif reçu ce soir-là a été LE moment déclencheur afin de préparer la solution pour une distribution à grande échelle.

Nous pouvons parler d’aventure entrepreneuriale uniquement s’il y existe des clients potentiels qui achèteront ce que l’on construit.

On entend souvent qu’il est essentiel de faire des erreurs. Qu’en pensez-vous?

«Les tests, expériences, apprentissages, éducations (plus ou moins surveillées) impliquent la notion même d’erreur.

Quand j’étais seul à gérer les premières sociétés, il y a eu des succès mais aussi des erreurs. Le solde a été positif, fort heureusement.

L’expérience d’un groupe aide à la prise de décision, ceci afin de diminuer l’impact des erreurs, si toutefois elles arrivent. Mais le plus important, c’est la façon dont on aborde chaque action. Si nous le faisons dans un état d’esprit positif, les chances de réussite sont accrues.»

Vous pouvez vous inscrire à l’événement «Start-up Stories: Round 2» sur le site du .