Martin Winterkorn avait été contrait à la démission suite au scandale du «dieselgate». (Photo: Shutterstock)

Martin Winterkorn avait été contrait à la démission suite au scandale du «dieselgate». (Photo: Shutterstock)

La justice allemande a inculpé lundi Martin Winterkorn, ancien CEO de Volkswagen, pour «fraude grave», «violation de la loi contre la concurrence déloyale» et «abus de confiance». 

La perspective d’un » se concrétise de plus en plus en Allemagne, où la justice a inculpé ce lundi Martin Winterkorn, ancien CEO de Volkswagen, pour «fraude grave», «violation de la loi contre la concurrence déloyale» et «abus de confiance». Le parquet de Brunswick estime qu’il a dissimulé le trucage de millions de voitures afin de les faire paraître moins polluantes.

11 millions de voitures truquées

Quatre autres personnes ont été en même temps mises en accusation, mais ni leur nom ni leur identité n’ont été révélés.

Martin Winterkorn était à la tête de VW en septembre 2015 quand le scandale du «dieselgate» a explosé. Il avait été contraint de démissionner pour «ne pas avoir empêché la vente de voitures équipées de logiciels capables de truquer des tests antipollution». Le géant automobile a fini par reconnaître avoir équipé ainsi 11 millions de véhicules.

Aussi aux USA

Aux USA, où VW a plaidé coupable pour fraude et obstruction à la justice, huit anciens et actuels dirigeants, dont Martin Winterkorn, ont été inculpés pour «fraude» et «conspiration». 

Le scandale a jusqu’à présent coûté près de 29 milliards d’euros à VW, en rappels de véhicules et procédures judiciaires.