Le géant mondial de l’acier traverse une mauvaise séquence. (Photo: Shutterstock)

Le géant mondial de l’acier traverse une mauvaise séquence. (Photo: Shutterstock)

ArcelorMittal traverse une petite tempête. Alors que sa note de crédit a été dégradée par l’agence Moody’s, sa volonté de lever 2 milliards de dollars sur les marchés a été accueillie fraîchement, et des menaces de grève voient le jour en France.

Le géant mondial de la sidérurgie ArcelorMittal connaît ce qu’on appelle en politique une «mauvaise séquence», une série d’événements peu favorables.

Vendredi, après , l’agence Moody’s a dégradé la note de crédit de l’entreprise à Ba1, la plaçant en catégorie spéculative. Une désagréable surprise, même si S&P Global Ratings a, en revanche, maintenu sa note BBB-.

Lundi, ArcelorMittal a annoncé son intention d’une émission d’actions ordinaires et d’obligations impérativement convertibles. Cela à hauteur de 2 milliards de dollars. La famille Mittal s’est engagée à souscrire à hauteur de 200 millions de dollars à la levée de fonds, et l’opération sera réalisée aux États-Unis. La réaction des marchés a été très fraîche puisque le cours a plongé sur plusieurs bourses, avant de connaître de nouvelles difficultés ce mardi.

Enfin, le climat social est tendu en France où des grèves ne sont pas exclues sur les sites de production, dont Florange et Fos-sur-Mer. En cause: une prime à la carte pour les ouvriers, différente des 1.000 euros préconisés par le gouvernement. La CGT ArcelorMittal a appelé les ouvriers à se faire entendre, «une grève n’étant pas exclue».