Aux côtés de Jean-Paul Olinger, directeur de l’UEL et de l’INDR, figurent les membres du conseil d’administration de Letzpact, à savoir Gerry Wagner, Frédérique Dell, Mark De Zutter, Sonia Franck, Mathilde Brasseur et Laurence Ponchaut. (Photo: Letzpact)

Aux côtés de Jean-Paul Olinger, directeur de l’UEL et de l’INDR, figurent les membres du conseil d’administration de Letzpact, à savoir Gerry Wagner, Frédérique Dell, Mark De Zutter, Sonia Franck, Mathilde Brasseur et Laurence Ponchaut. (Photo: Letzpact)

La nouvelle asbl Letzpact s’est donné pour mission de représenter les professionnels des affaires publiques au Luxembourg. Autrement dit, des lobbyistes.

C’est au Mudam que l’association sans but lucratif Letzpact a officialisé son lancement lors d’une soirée  qui avait pour invité d’honneur , directeur de l’UEL et de l’INDR. «On souhaite démystifier la profession de lobbyiste parfois décriée, mettre en place les bonnes pratiques et professionnaliser le métier», a expliqué , présidente de l’asbl Letzpact.

Cette nouvelle association vise donc à organiser, promouvoir et représenter les professionnels des affaires publiques au Luxembourg et à leur apporter un soutien. 

Letzpact n’a pas encore d’objectif en termes de membres, mais elle va prochainement se positionner sur certains dossiers, auquel Laurence Ponchaut est tout à fait favorable. «Nous avons trois piliers: la transparence, l’intégrité et le respect. La concrétisation d’un registre de la transparence va tout à fait dans ce sens», a-t-elle encore souligné. Elle reste également ouverte aux lobbyistes qui officient depuis la Belgique. «Letzpact aspire à devenir un interlocuteur de confiance pour toutes questions et réflexions sur la profession, mais aussi à faire découvrir l’attrait économique du Luxembourg aux entreprises internationales qui envisagent d’y développer leurs activités», a-t-elle complété.

D’ailleurs, avant la fin de l’année, Letzpact organisera une table ronde sur les défis de la mise en œuvre d’un registre de transparence au sein de la Chambre des députés, ainsi qu’une conférence dédiée aux lobbyistes, notamment novices, afin de les confronter aux paysages économique et politique luxembourgeois.

L’inconnue du volume des lobbyistes au Luxembourg

En Europe, des structures similaires existent, notamment en Belgique du fait de la présence de nombreuses institutions européennes et internationales. Letzpact a reçu le soutien de Bepact, son pendant belge. Et espère bientôt intégrer le réseau Pace (Public Affairs Community of Europe), qui se veut être la voix de la communauté des affaires publiques dans les pays européens.

Pour le moment, il n’y a pas de chiffre sur le nombre de lobbyistes au Luxembourg. Mais, à Bruxelles, Transparency International estime qu’il y a environ 26.500 lobbyistes présents de façon permanente. D’autres sources estiment leur nombre à 50.000.

Au sein du conseil d’administration de Letzpact figurent  (House of Automobile), Frédérique Dell (Political Intelligence, à Bruxelles), Mark De Zutter (Bepact, en Belgique), (secrétaire générale de l’Association pharmaceutique luxembourgeoise (APL)), Mathilde Brasseur (secrétaire générale de Letzpact et corporate affairs manager pour Japan Tobacco International) et Laurence Ponchaut (Distinct Communication).