Les ventes de Tesla au Luxembourg ont fortement chuté, selon les données de la Société nationale du trafic automobile (SNCA).
Les immatriculations mensuelles de voitures particulières neuves, un indicateur clé des ventes de véhicules neufs dans le pays, montrent que seulement 68 Teslas ont été vendues et immatriculées en janvier 2025, soit une baisse de 44 % par rapport aux 122 unités enregistrées en janvier 2024.
Cependant, ce déclin ne reflète pas un désintérêt pour les véhicules électriques. Au contraire, le marché luxembourgeois des VE est en pleine expansion.
Les données de la SNCA révèlent une forte progression des véhicules électriques au Luxembourg: près d’une voiture nouvellement immatriculée sur trois (31,4 %) en janvier 2025 était électrique, contre 21,5 % en janvier 2024 et seulement 18,1 % en janvier 2023.
Ce boom des VE contraste avec la perte de vitesse de Tesla, qui peine à maintenir sa position sur le marché. La tendance la plus marquante est la chute de sa part dans le segment des voitures électriques: en janvier 2025, Tesla ne représentait plus que 5,8 % des ventes totales de VE, une baisse vertigineuse par rapport à décembre 2024, où elle détenait encore 24,3 % du marché.
Ce recul spectaculaire témoigne d’un changement dans les préférences des consommateurs, qui se tournent de plus en plus vers des marques concurrentes au détriment de Tesla.
Alors que le marché luxembourgeois des véhicules électriques continue de croître, Tesla voit sa part de marché reculer, impactée par l’intensification de la concurrence, la politique tarifaire et l’évolution des préférences des consommateurs. Cette tendance dépasse largement les frontières du Luxembourg: Tesla perd du terrain dans toute l’Europe. Selon des rapports du et de , les immatriculations mensuelles de la marque ont chuté de près de 60 % en Allemagne et de 63 % en France. Au Luxembourg, la présence de Tesla reste modeste, ses véhicules ne représentant que 1,1 % du parc automobile de tourisme en circulation en janvier 2025.
Cet article a été rédigé initialement en anglais, traduit et édité pour le site de Paperjam en français.