Emmanuel Macron admet des erreurs de forme, mais pas de fond. (Photo: Shutterstock)

Emmanuel Macron admet des erreurs de forme, mais pas de fond. (Photo: Shutterstock)

Dans le cadre d’une conférence de presse à l’Élysée, ce 25 avril, le président français Emmanuel Macron a présenté ses nouvelles mesures à ses concitoyens.

Après un report lié à l’incendie de Notre-Dame de Paris, le président français Emmanuel Macron a tenu la conférence de presse promise pour tirer les conclusions du grand débat citoyen, ce jeudi 25 avril, en soirée.

Premièrement, le président ne remet pas en question son action des deux premières années de son quinquennat. Il estime d’ailleurs que «les orientations prises au cours des deux dernières années ont été justes à bien des égards».

M. Macron a ensuite exprimé des regrets par rapport à son style, qui pourrait avoir été mal interprété par la population. Il promet désormais «un mandat plus humain (...) mais aucun recul en termes d’ambition de transformation du pays».

Des revendications justes

Parlant de la colère des «gilets jaunes» comme d’un «mouvement inédit», il en a salué les justes revendications largement masquées par «la violence de quelques-uns».

Au niveau des principales mesures, le président français a rejeté tout assouplissement supplémentaire des 35 heures. Il prévoit par contre une baisse de l’impôt sur le revenu – une ambition portée à 5 milliards d’euros –, qui devrait être compensée par l’abandon de niches fiscales et la diminution de certaines dépenses publiques.

Confirmant sa volonté de voir les Français travailler plus longtemps, Emmanuel Macron refuse pourtant de relever l’âge légal de départ à la retraite au-delà de 62 ans. Mais il entend augmenter la durée de cotisation et mettre en place des incitants pour que les gens partent plus tard à la pension.

Il a également abandonné l’idée de supprimer 120.000 postes de fonctionnaires au cours de son mandat présidentiel et prévoit encore d’instaurer une dose de proportionnelle (20%) aux législatives.