Trois missions économiques sont organisées à l’occasion de l’exposition universelle d’Osaka par la Chambre de commerce pour les ressortissants luxembourgeois en collaboration avec le GIE Luxembourg@Expo2025Osaka. «Les expositions universelles sont des moments qui servent de passerelles pour promouvoir le savoir-faire des entreprises luxembourgeoises», a déclaré le président de la Chambre de commerce, .
Plus de 28 millions de visiteurs sont attendus entre le 13 avril et 13 octobre sur le site de l’exposition universelle à Osaka où seront représentés 161 pays et 25 organisations internationales. «Luxembourg a choisi de se présenter avec un pavillon qui montre le pays dans son entièreté, sous ses différentes facettes, que ce soit son histoire, sa culture, sa gastronomie ou son économie», a rappelé le ministre de l’Économie, des PME de l’Énergie et du Tourisme, . Ce sera la 25e participation du Luxembourg à une exposition universelle. «Au sein du pavillon, les secteurs des fintech, de l’intelligence artificielle, de l’espace, de l’ICT, de la santé et de l’économie circulaire seront plus particulièrement mis en avant tout en démontrant que le pays est un hub économique et technologique européen», a souligné Fernand Ernster.
Des intérêts soutenus
L’objectif de ces missions économiques est de développer de nouveaux marchés entre les entreprises japonaises et luxembourgeoises. Le Japon est le deuxième plus important partenaire commercial en Asie pour le Luxembourg. C’est aussi devenu la troisième puissance économique mondiale, devançant depuis peu l’Allemagne. Aussi, des relations étroites entre Luxembourg et le Japon sont entretenues depuis plusieurs années et se sont intensifiées ces derniers mois. En janvier 2024, le ministre des Affaires étrangères et du Commerce extérieur, s’est rendu au Japon, ce qui a permis des négociations techniques sur un accord aérien ainsi que la mise en place d’un programme de vacances-travail offrant aux jeunes luxembourgeois et japonais d’accéder à un travail sur place pour financer leur séjour. En juin 2024, une autre mission économique avait aussi été organisée permettant la signature d’un accord avec l’agence spatiale japonaise.
«Le Japon s’impose comme un partenaire économique important pour le Luxembourg, aussi parce qu’en ces temps géopolitiques troublés, il est important de pouvoir compter sur une démocratie solide comme le Japon», a souligné le directeur de la Chambre de Commerce, . «L’aspect de la productivité est un élément important au Japon et nous avons certainement beaucoup à apprendre de leur part sur ce point», a-t-il poursuivi.
Trois missions, trois thématiques
Les prochaines missions économiques se dérouleront en parallèle de l’exposition universelle. La première, du 24 au 31 mai, couvrira les différents secteurs économiques et sera marquée par la journée luxembourgeoise organisée le 30 mai au pavillon. Le et Xavier Bettel y participeront. La seconde mission, axée sur le secteur spatial, se tiendra du 12 au 18 juillet. Elle sera accompagnée par le Xavier Bettel, Lex Delles et la ministre de la Digitalisation, de la Recherche et de l’Enseignement supérieur, . La troisième mission, du 14 au 19 juillet, sera consacrée aux secteurs des technologies de l’information et de la communication, des fintech, robotique, santé et intelligence artificielle, sous l’égide de Lex Delles et Stéphanie Obertin.
Toutes les missions économiques passeront également par Tokyo, capitale du Japon et ville qui a le PIB le plus élevé au niveau mondial, ainsi que par le pavillon luxembourgeois. Bien entendu, des visites d’entreprises sont au programme tout comme des moments de rencontre pré-organisés avec des prospects et des réceptions de réseautage. Pour l’heure, une vingtaine d’entreprises ont déjà manifesté leur intérêt à participer et d’autres inscriptions sont attendues suite à la séance d’information qui était organisée à la Chambre de Commerce ce 25 février.
Précisons qu’en 2023, les échanges de biens entre le Japon et le Luxembourg représentaient 361 millions d’euros d’importations (principalement pour des machines et appareils, matériel électrique, appareil d’optique, de photographie et instruments de musique) et 78 millions d’euros d’exportations (pour des matières textiles, machines et appareils et matériel électrique), et les échanges de services représentaient 224 millions d’euros d’importations et 959 millions d’euros d’exportations.
Actuellement, est en fin d’installation. Il respecte les principes de l’économie circulaire et est ainsi entièrement démontable. «L’étape importante de l’installation de la membrane qui recouvre notre pavillon est finie et nous sommes actuellement en train de mettre en place les installations audiovisuelles», a précisé le commissaire général du pavillon André Hansen. On sait aussi que des négociations sont en cours pour la réutilisation ultérieure des matériaux au Japon, mais que rien n’est encore finalisé à ce jour. Au total, le GIE dispose d’un budget de 30 millions d’euros pour ce pavillon, soit deux millions d’euros de mois que pour celui de Dubaï et même si l’inflation est passée par là.