Plusieurs secteurs économiques ont un besoin vital de prévisions météo fiables, que ce soit à brève échéance, dans le cadre de manifestations sportives par exemple, ou au long cours (transport, agriculture, etc.). (Photo: AdobeStock / Petrovich12)

Plusieurs secteurs économiques ont un besoin vital de prévisions météo fiables, que ce soit à brève échéance, dans le cadre de manifestations sportives par exemple, ou au long cours (transport, agriculture, etc.). (Photo: AdobeStock / Petrovich12)

Il ne suffit pas de lever le nez ou d’observer les grenouilles pour prédire le temps qu’il fera dans 24 heures ou une semaine. Les prévisionnistes s’appuient sur des modèles numériques élaborés par les supercalculateurs les plus puissants de la planète et alimentés par les données collectées par une nuée de satellites.

De nombreux secteurs économiques ont un besoin vital de prévisions météo fiables, à brève échéance, dans le cadre de manifestations sportives par exemple, ou au long cours (transport, agriculture, etc.). Les informations délivrées par les instituts d’études climatiques sont un savant mélange de supercalculateurs qui combinent, manipulent, associent des données au sein de modèles mathématiques ultra-complexes.

Les informations analysées proviennent d’observatoires implantés sur le terrain (relevés de températures, pression atmosphérique, mesure des précipitations) et de satellites d’observation placés en orbite autour de la Terre. Bardés de senseurs, ils révèlent une multitude de paramètres: température de l’atmosphère et à la surface de la mer, couverture nuageuse, suivi des rejets volcaniques, etc.

L’Europe de la météo se mobilise

À la fin de l’année dernière, le lanceur russe Soyouz a ainsi envoyé un nouveau satellite météo à 817 kilomètres de la Terre pour le compte de l’organisme européen en charge du développement des systèmes satellitaires météoritiques (Eumetsat).

Ce satellite s’inscrit dans le cadre d’un programme initié en 2006 et qui devrait entrer en service à l’horizon 2023 et déboucher sur des prévisions à 10 jours d’une fiabilité inédite pour tout le territoire européen. Le supercalculateur utilisé pour le projet est d’origine luxembourgeoise, fruit de la collaboration du Grand-Duché, de l’Allemagne, de la France, de l’Italie, des Pays-Bas, de l’Espagne et du Portugal.