Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, s’est exprimé pour la dernière fois devant le Parlement européen ce mercredi 17 avril, entre bilan et émotion.

«C’est ma dernière intervention devant le Parlement européen et j’ai le cœur gros de voir que certains collègues vont quitter la scène politique ou le Parlement», a déclaré , président de la Commission européenne, en ce mercredi 17 avril.

Il a ajouté: «J’ai beaucoup aimé mon travail ici, j’ai beaucoup appris, je me suis beaucoup disputé.»

C’est avec ses mots, prononcés en allemand, qu’il a conclu son discours, avant de recevoir une salve d’applaudissements nourris.

1.600 dialogues citoyens

L’ancien Premier ministre luxembourgeois s’exprimait ainsi à l’occasion du débat sur l’avenir de l’Europe devant le Parlement européen, réuni pour sa dernière session plénière.

Jean-Claude Juncker, dont le mandat arrivera à son terme le 31 octobre, a rappelé que la Commission européenne a fait adopter 350 propositions législatives sous sa présidence, et que 164 étaient encore sur la table.

«Le Brexit est important, la vie des citoyens l’est plus», a-t-il rappelé, mettant en avant les 1.600 dialogues organisés avec les citoyens.

Ode à l’Europe

Son seul regret: ne pas avoir pu faire adopter toutes les directives «qui gravitent autour du régime d’asile». Et une satisfaction: «Dans l’histoire parlementaire de l’Europe, jamais autant de progrès ne furent faits en matière sociale, qui fut pendant de trop longues années l’enfant pauvre de la construction européenne».

Jean-Claude Juncker a terminé son intervention par une ode à l’Europe: «Il faut aimer l’Europe; si on n’aime pas l’Europe, on n’est pas capable d’amour. Et moi j’aime l’Europe, vive l’Europe».