«En tant qu’entrepreneur, on va inévitablement faire des erreurs, plus ou moins coûteuses.» (Photo: Matic Zorman / Archives)

«En tant qu’entrepreneur, on va inévitablement faire des erreurs, plus ou moins coûteuses.» (Photo: Matic Zorman / Archives)

En amont de l’événement «Start-up Stories: Round 1», hosté par le Luxembourg-City Incubator dans les locaux de la Host ce mercredi 20 mars et parrainé par la Bil, l’un des startuppers en lice, Xavier Schaeffer (Zap), nous partage sa vision de l’entrepreneuriat.

De l’idée à sa concrétisation, il n’y a qu’un pas... et pourtant. Quel a été l’élément déclencheur de votre aventure entrepreneuriale?

Xavier Schaeffer. - «Dans mon cas, ça s’est plutôt passé en deux phases. Dans le cadre de mes études en école de commerce, on avait un cours de création d’entreprise. C’est là que tout a réellement démarré, c’était vraiment mon cours préféré, ça me passionnait et j’obtenais d’excellents résultats.

Quand j’ai terminé mes études et que je me suis confronté au monde du travail, j’avais beau avoir un bon bagage, je ne trouvais pas grand-chose d’intéressant ni de valorisant. C’est là qu’est vraiment arrivée de l’envie monter une entreprise. Et j’ai décidé de me lancer!

Quelles sont les qualités nécessaires pour lancer sa start-up?

«Il faut avant tout être persévérant. Malgré les difficultés rencontrées, il faut à tout prix croire en son projet et en soi-même.

Il faut également être polyvalent. Un entrepreneur est amené à faire beaucoup de choses, et il doit bien les faire. Enfin, savoir bien s’entourer est primordial. Et pour ce faire, avoir l’humilité de reconnaître que l’on n’est pas expert dans tous les domaines.

On entend souvent qu’il est essentiel de faire des erreurs. Qu’en pensez-vous?

«Vous posez ici une question très personnelle; j’ai créé plusieurs entreprises et j’ai eu de belles réussites, mais également plusieurs échecs.

Il se trouve que j’ai en quelque sorte eu le syndrome du ‘gagnant du loto’, car ma première entreprise a vraiment très bien marché et j’avais l’impression que j’allais tout réussir. Mais en définitive, non. Plus on essaie, plus on a de chances de se ‘planter’. Et c’est ce qui m’est arrivé.

En tant qu’entrepreneur, on va inévitablement faire des erreurs, plus ou moins coûteuses. Après coup, il faut bien prendre le temps de réfléchir à ses choix et actions et en tirer des leçons de vie. Pour moi, il est important d’échouer, même si ça peut être très douloureux. L’échec forge le caractère et apprend à ne pas faire les mêmes erreurs deux fois.»

Vous pouvez vous inscrire au «Start-up Stories: Round 1» sur le site du .

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