À la suite d’une  des prêts au logement et du nombre de transactions au cours du dernier trimestre 2024, les volumes de nouveaux prêts pour l’achat de logements ont connu une baisse en janvier et février 2025. Cette baisse indique un ralentissement potentiel du marché immobilier luxembourgeois en début d’année. Cependant, les données trimestrielles complètes sur les transactions immobilières pour le premier trimestre 2025 ne seront disponibles qu’en juin auprès du bureau national des statistiques, le Statec, ce qui permettra d’avoir une vision plus complète de la tendance.

Volumes de prêts

Les chiffres agrégés des prêts au logement compilés par la Banque centrale du Luxembourg, de 73 banques déclarantes, révèlent une légère baisse du volume cumulé des prêts au logement. Il est passé de 41,47 milliards d’euros en décembre 2024 à 41,22 milliards d’euros en janvier 2025, puis à 41,16 milliards d’euros en février 2025. Cette baisse continue suggère que les propriétaires remboursent leurs prêts hypothécaires plus rapidement qu’ils ne contractent de nouveaux prêts, ce qui signale une possible décélération de l’activité du marché du logement.

Il est important de noter que les chiffres publiés par la BCL fournissent un aperçu préliminaire de l’activité du marché du logement. Les données trimestrielles sur les ventes de logements, qui sont plus complètes, ne seront pas publiées avant juin 2025, offrant ainsi une image plus claire de la dynamique du marché du logement.

Comportement des consommateurs

L’une des évolutions notables du début de l’année 2025 est l’augmentation des dépôts des ménages au détriment des crédits. Au cours des deux premiers mois de l’année, les ménages luxembourgeois ont déposé 131 millions d’euros sur leurs comptes bancaires, ce qui suggère une préférence pour l’épargne plutôt que pour l’emprunt à ce stade. Cela reflète une approche prudente, où les ménages choisissent de conserver leurs liquidités plutôt que de s’engager dans des obligations financières importantes.

Perspectives du marché du logement

Sans un fort rebond en mars 2025, il est peu probable que les ventes de logements au premier trimestre 2025 atteignent les niveaux observés à la fin de l’année 2024. Les conditions du marché restent fragiles, l’escalade des entre les États-Unis et l’nion européenne, suivie par , ajoutant à l’incertitude économique. En outre, la Banque centrale européenne reste prudente et n’a pas encore donné de signal clair sur d’éventuelles réductions des taux d’intérêt, ce qui maintient les coûts d’emprunt à un niveau élevé. Entre-temps, le au cours du quatrième trimestre 2024 pourrait décourager certains acheteurs, en particulier après l’augmentation temporaire des transactions due aux incitations fiscales et aux crédits du gouvernement. En outre, la confiance des consommateurs dans les achats importants, y compris le logement, en mars. Avec de multiples vents contraires en jeu et peu de signes d’un nouvel élan, la forte reprise du marché du logement observée à la fin de 2024 semble avoir été une poussée temporaire plutôt que le début d’une tendance à la hausse durable.

Cet article a été rédigé initialement , traduit et édité pour le site de Paperjam en français.