Les dons collectés lors de la messe chrismale qui aura lieu mercredi seront reversés pour la restauration de la cathédrale. (Photo: Shutterstock)

Les dons collectés lors de la messe chrismale qui aura lieu mercredi seront reversés pour la restauration de la cathédrale. (Photo: Shutterstock)

L’Église luxembourgeoise a témoigné son soutien à Monseigneur Aupetit, archevêque de Paris, et a fait part de sa solidarité. La collecte de la messe chrismale de ce mercredi sera versée pour la restauration de Notre-Dame.

a profondément marqué les autorités ecclésiastiques luxembourgeoises.

«J’ai ressenti un terrible sentiment de consternation», explique à Paperjam Léo Wagener, vicaire général de l’archidiocèse de Luxembourg. «Voir ainsi ce si beau monument s’effondrer dans les flammes a été très dur. La cathédrale Notre-Dame de Paris est évidemment importante pour les catholiques. Mais aussi pour les autres confessions et les non-croyants, c’est un symbole. La voir brûler, c’est comme une famille qui assiste à l’incendie de sa maison. Cela nous a profondément touchés.»

Des liens étroits

Les liens sont, de plus, assez étroits entre le Luxembourg et l’évêché parisien. «Nous y avons un séminariste actuellement. Et nombre de prêtres luxembourgeois ont été formés là-bas», confirme le vicaire général.

L’archevêque de Luxembourg a très vite adressé un message de solidarité à son homologue de Paris. «Pour l’assurer du soutien de l’ensemble des catholiques du pays», détaille Léo Wagener. «Le prévôt du chapitre cathédrale a également adressé un message au prévôt parisien.»

Une prière et une collecte

Ce mercredi à 18h, une messe chrismale – c’est-à-dire avec consécration du saint chrême – aura lieu à la cathédrale de Luxembourg.

«À la fin de cette messe, une prière spéciale sera prononcée par notre archevêque suite au drame survenu à Paris. De plus, la collecte qui sera effectuée lors de cette messe sera intégralement reversée pour contribuer à la restauration de Notre-Dame.»

D’autres manifestations de récolte de dons pourraient être organisées par la suite. «Il est encore trop tôt pour dire où, quand et comment», conclut le vicaire général.