Claude Strasser, le directeur général de Post, a été entendu par la commission de l’économie le 7 mars. (Photo: Matic Zorman / Archives)

Claude Strasser, le directeur général de Post, a été entendu par la commission de l’économie le 7 mars. (Photo: Matic Zorman / Archives)

Le CSV demande que le compte-rendu des explications du directeur général de Post sur le dossier Join en commission parlementaire de l’économie soit transmis aux autorités judiciaires.

Le CSV revient sur le dossier Join. Après avoir mené sur la gestion de l’opérateur de téléphonie par le groupe Post, monté à 100% du capital, le parti d’opposition a obtenu que la commission de l’économie du Parlement organise un débat avec le directeur général de Post, , sur cette question.

L’échange de vues a pu se tenir le 7 mars dernier et, cette fois, le CSV demande que le procès-verbal et le verbatim de cette réunion soient communiqués aux autorités judiciaires. Dans leur demande écrite, la présidente du groupe politique CSV, , et le député  estiment que «le directeur général de Post a confirmé certains faits qui, à notre sens, sont susceptibles d’obtenir une qualification pénale».

En novembre dernier également, un article du Wort estimait que la gestion du dossier Join par le groupe Post, monté à 100% pour éviter la faillite de l’opérateur alternatif, lui avait coûté une centaine de millions (injection de capital et récupération de pertes).

Le député CSV Laurent Mosar, joint ce matin, explique qu'il y a obligation pour un député d'informer les autorités en cas de soupçon. «Je ne dis pas qu'il y a automatiquement infraction, mais il y a des éléments qui nous ont amené à faire cette démarche», explique-t-il.

Il pointe notamment des opérations de leasing immobilier et automobile de la part des anciens actionnaires de Join.