Institution indépendante, le Conseil national des finances publiques (CNFP) vient de publier son analyse au sujet du budget 2019 et de la loi de programmation financière pluriannuelle (LPFP) pour 2018-2022. Que faut-il en retenir?
Tout d’abord, que les administrations publiques devraient respecter la règle budgétaire concernant la conformité du solde structurel à l’objectif budgétaire à moyen terme de -0,5% en 2018 et 2019, et de +0,5% du PIB en 2020, 2021, 2022. L’objectif budgétaire à moyen terme est fixé à +0,5% avec comme but une dette publique inférieure à 60% du PIB en 2070. «Le CNFP continue à recommander un OMT qui ne perd pas de vue les défis de demain en matière de soutenabilité à long terme, tout en permettant de procéder aux investissements nécessaires aujourd’hui», peut-on lire dans le rapport.
Une différence de 1,1% en 2020
Ensuite, que le CNFP appelle à la prudence en ce qui concerne la croissance, qui est supposée atteindre 3% en 2019. Pour 2020, la croissance prévue du PIB est de 3,8% en ce qui concerne les autorités budgétaires, mais seulement de 2,7% pour la Commission européenne. De plus, le CNFP signale que des questions demeurent quant à la pertinence de certaines données et sur la méthodologie d’estimation du PIB.
Enfin, le CNFP constate que «suite au report exceptionnel au printemps 2019, le PLPFP 2018-2022 se base sur un scénario macroéconomique cohérent et actualisé».