David Pereira, président du conseil d’administration d’Amnesty International Luxembourg. (Photo: Amnesty International)

David Pereira, président du conseil d’administration d’Amnesty International Luxembourg. (Photo: Amnesty International)

Le conseil d’administration d’Amnesty International Luxembourg s’explique à son tour sur le contexte du licenciement de son directeur, Stan Brabant.

Le départ de Stan Brabant de la direction d’Amnesty International Luxembourg continue de faire des vagues. Cette fois, c’est le conseil d’administration, mis en cause par l’ancien directeur dans une interview au Woxx, qui a réagi par voie de communiqué.

Le 21 février dernier, Stan Brabant expliquait au Woxx que son départ avait été décidé par le conseil d’administration après sept années de services. Le courant ne passait visiblement plus.

L’ex-directeur reprochait au CA de s’immiscer dans la gestion quotidienne de l’ONG. Il s’était alors opposé à une réorganisation des équipes sans consultation.

Après s’être réuni au lendemain de la publication de l’article, le conseil d’administration a expliqué, par communiqué, que suite à une série de désaccords, il avait initié une réflexion sur le mode de fonctionnement et l’organisation de la section luxembourgeoise et s’était adjoint, pour cela, les services de la section européenne.

Un audit a été effectué dans le courant du mois de janvier. La section européenne a conclu, à titre préliminaire, «que les dissensions entre le conseil et le directeur étaient irréconciliables et a conseillé au conseil d’administration de mettre un terme au contrat de travail de monsieur Brabant, dans le plus strict respect des procédures en vigueur».

Revoir les conditions de travail

Le communiqué précise aussi que, depuis sa prise de fonctions en mai 2014, le président David Pereira «a amorcé une vaste réforme de la section luxembourgeoise, qui se poursuit aujourd’hui, avec le souci constant d’en améliorer le fonctionnement, ainsi que son efficacité sur les missions qu’elle mène à bien».

Parmi les axes d’amélioration prioritaires figurent notamment le bien-être des employés, ainsi que le rétablissement de l’équilibre entre l’activisme, la collecte de fonds et la structure administrative et financière.

Pour le bien-être des employés, le CA précise avoir mis en place un projet qui veille au maintien de l’équilibre entre activité professionnelle et vie familiale au sein de l’association. «Des investissements à la section ont par ailleurs été apportés tout récemment, afin de soulager le staff qui réalise un travail colossal et remarquable.»