Le LIH et le CHL ont inauguré, jeudi 15 décembre, leur Luxembourg Clinical and Translational Research Center. (Photo: Matic Zorman/Maison Moderne)

Le LIH et le CHL ont inauguré, jeudi 15 décembre, leur Luxembourg Clinical and Translational Research Center. (Photo: Matic Zorman/Maison Moderne)

Le LIH et le CHL viennent d’inaugurer leur Luxembourg Clinical and Translational Research Center (LCTR). Il veut faire le pont entre les médecins et les chercheurs dans le but de trouver des solutions de diagnostic ou de traitements pour les patients.

Les cerveaux chauffent déjà au sein des 900 mètres carrés fraîchement rénovés de ce bâtiment annexe au Centre hospitalier de Luxembourg (CHL). À l’intérieur, sur trois étages, différentes salles de consultation, plus ou moins grandes, avec ou sans écran… Sur les tables traînent parfois quelques tubes destinés à récolter du sang. Il s’agit du tout nouveau Luxembourg Clinical and Translational Research Center (LCTR). Né d’un partenariat entre le Luxembourg Institute of Health (LIH) et le CHL, il a été inauguré jeudi 15 décembre, en présence des ministres de la Santé et de l’Enseignement supérieur et de la recherche. Même s’il a ouvert ses portes dès septembre.

Ce n’est pas un centre de recherche traditionnel, mais un espace ouvert à la fois aux chercheurs et aux cliniciens souhaitant travailler main dans la main pour trouver diagnostics ou traitements contre les maladies. Cela peut aller des cancers à la maladie de Parkinson, entre autres.

Ouvert aux chercheurs comme aux start-up

«C’est un bâtiment mais aussi un concept», résume le professeur , directeur du LIH. «Cela leur offre l’opportunité de développer des projets de recherche translationnelle et clinique innovants, créant un pont entre la recherche et les soins de santé et favorisant l’intégration d’échantillons de patients et de données réelles dans la recherche, renforçant ainsi l’efficacité des essais cliniques et améliorant les résultats pour les patients».

N’importe quel médecin ou chercheur, avec un plan de financement, peut soumettre son projet au comité du LCTR, qui le validera ou non. Il se compose pour l’instant de représentants des différents hôpitaux du pays, de l’Université de Luxembourg et du LIH. Mais sera nommé officiellement lorsque le centre de recherche aura trouvé son nouveau directeur, d’ici mi-2024. En attendant, la fonction est occupée par le Dr Guy Berchem du CHL. Sont également bienvenues les «industries, biotech et start-up», ajoute Ulf Nehrbass.

Déjà de nouveaux projets

La mise en place du LCTR représente un budget de 1.230.000 euros. 492.000 ont été pris en charge par le Fonds européen de développement régional. Le reste se partage équitablement entre le LIH et le CHL.

Une vingtaine de personnes y travaillent. Principalement des infirmiers ou chercheurs des deux établissements. S’ils avancent sur des projets déjà existants, environ cinq autres y ont aussi vu le jour depuis son ouverture.

De quoi «faire étinceler le Luxembourg au-delà de nos frontières», salue (LSAP). Et remplir un double objectif, complète (DP): prendre une place sur la scène internationale de la recherche, et servir au pays, par le bénéfice aux patients apporté par ces recherches.